Présidentielle : Manuel Valls, "en colère", engage le rapport de force avec François Hollande<!-- --> | Atlantico.fr
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Manuel Valls a évoqué l'incapacité de François Hollande à incarner la fonction présidentielle.
Manuel Valls a évoqué l'incapacité de François Hollande à incarner la fonction présidentielle.
©Reuters

Pas de côté

Le Premier ministre se prépare à l'élection présidentielle de façon de plus en plus claire.

Manuel Valls se prépare. C'est en tout cas ce qu'il affirme, d'après le Monde.

Pas nécessairement pour empêcher le président sortant de se représenter, mais au moins pour anticiper une éventuelle défection de François Hollande. "Vous pouvez compter sur moi. La fierté et l'espoir, j'en ai à revendre et j'ai envie demain de vous entraîner" a-t-il dit jeudi aux militants socialistes.

Depuis la parution du livre "Un président ne devrait pas dire ça" (Stock), Manuel Valls est en "colère". "C'est ce que je ressens, il ne faut pas le taire et toujours nommer les choses" a-t-il dit dans l'avion qui l'emmenait en Gironde.

Manuel Valls a parlé d'un "besoin d'incarnation", à savoir que le président de la République n'était pas à la hauteur de la fonction, c'est-à-dire qu'il a employé le même terme que celui utilisé par le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, devant les députés PS.

De nouveau, Manuel Valls a parlé du risque de mort pour la gauche réformiste. Il a utilisé l'expression de "sortie de l'histoire" et a appelé à la nécessité d'un rassemblement des gauches. C'est en ce sens sans doute qu'il faut comprendre ses déclarations pour une laïcité plus inclusive et en faveur du revenu universel. 

Récemment, Manuel Valls aurait déclaré qu'il ne dépasserait pas la barre des 10% de votes s'il se présentait à l'élection présidentielle.

Lu sur Le monde

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