Royaume-Uni : Uber doit requalifier ses chauffeurs en salariés<!-- --> | Atlantico.fr
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Pour que cette décision de justice soit confirmée, il faut que l'appel de la firme n'aboutisse pas.
Pour que cette décision de justice soit confirmée, il faut que l'appel de la firme n'aboutisse pas.
©Reuters

Le pot de terre contre le pot de fer

Ils passeraient d'"indépendants" à "salariés", et obtiendraient ainsi les droits (vacances, salaire minimal) que la firme leur refusait. Une décision qui va faire remous partout dans le monde.

Uber devra désormais considérer ses chauffeurs au Royaume-Uni comme des salariés et pas comme des travailleurs indépendants, sous réserve que l'appel de la firme californienne n'aboutisse pas.

C'est la décision qu'a rendu ce vendredi un tribunal britannique, suite aux plaintes de deux chauffeurs de Uber contre le géant américain pour non-respect du droit du travail. Ils demandaient le droit à des vacances, à un salaire minimal tel qu'il est garanti par le droit du travail britannique et des indemnités en cas de congé maladie.

Ce jugement pourrait faire jurisprudence pour tous les chauffeurs britanniques Uber, qui sont au nombre de 30 000, et pour les nombreuses personnes qui travaillent dans l'économie dite "de partage", qu'on qualifie parfois d'"ubérisation", qui se fonde sur des employés extérieurs, de statut précaire. 

En France, la Sécurité sociale mène le même combat contre Uber : elle veut que ses travailleurs soient requalifiés en salariés.

Aux États-Unis également, la firme a été attaquée en justice sur ce point, mais elle a versé 100 millions de dollars pour clore deux recours collectifs. 

Lu sur The Guardian

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