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Gauche : Valls appelle au rassemblement ; Montebourg veut un projet "avant la primaire"
©Reuters

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"Qu'est ce qui nous sépare?", a lancé Manuel Valls à Montebourg, Macron et Hamon lors d'un discours prononcé à Tours devant des militants socialistes.

Le Premier ministre croit au rassemblement. Présent à Tours pour une "université de l'engagement" du Parti socialiste, samedi, il a lancé : "Je demande à Arnaud (Montebourg), Emmanuel (Macron), Benoît (Hamon), Aurélie (Filippetti): qu'est ce qui nous sépare?". Il a poursuivi en précisant : "Bien sûr, je connais nos débats et nos désaccords, et il faut les assumer. (...) Mais qu'est-ce qui nous rapproche d'abord? D'avoir gouverné ensemble dans l'intérêt du pays et de partager des combats pour l'égalité (...) et des valeurs, celles de la République".

Il veut que la gauche réagisse "vite" pour faire mentir les sondages qui prédisent l'élimination du candidat socialiste au premier tour de la présidentielle. "La gauche est la seule force capable de rassembler largement les Français au-delà des camps habituels. Ce sera l'enjeu du second tour. Nous devons y être, rien n'est acquis", a-t-il dit.  "Unité d'abord, loyauté ensuite, courage enfin", a-t-il conclu.

Au même moment, Arnaud Montebourg était présent à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) pour présenter son projet de réforme institutionnelle pour une VIe république. "Je voudrais que ce document soit terminé si possible avant le scrutin des primaires" (22-29 janvier), a-t-il dit. "J'ai confié à un groupe le soin de mettre en écriture juridique et articuler article par article le projet de réforme du système politique".

Parmi les pistes qu'il envisage : le rétablissement du septennat, la diminution du nombre des députés et sénateurs, la mise en place d'un référendum d'initiative populaire et l'open data (ouverture des données) obligatoire dans les finances publiques.

Lu dans Le Figaro

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