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Quand les responsables politiques français se ruent à Bruxelles... pour financer leur campagne lors de discrètes levée de fonds
©Reuters

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Plusieurs hommes politiques font le chemin jusque dans la capitale belge pour solliciter le portefeuille des riches exilés fiscaux français.

Gauche, droite : quand il s'agit de financer une couteuse campagne électorale, les séparations s'estompent. Selon un article des Echos, nombres de politiques français sont devenus des spécialistes de la levée de fonds à Bruxelles. Venus solliciter le compte en banque bien garni des expatriés fiscaux français, on retrouverait pêle-mêle : Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet ou encore Emmanuel Macron. 

Pour l'ancien ministre de l'Economie, la (très discrète) levée de fonds a eu lieu ce mercredi soir à Uccle. Un dîner informel a en effet été organisé par le Français Marc Grosman, l’un des fondateurs du groupe Célio. Le journal économique cite le patron d’un cercle d’affaires influent : "La première chose que nous demandent les chefs de cabinet des politiques français quand ils nous contactent, c’est: ‘Combien penses-tu qu’on va pouvoir lever?’, ça ne rate jamais. Il faut arrêter de croire que les politiques français viennent en Belgique parce qu’ils nous adorent: ils viennent chercher de l’argent d’abord et avant tout".

Les Échos rappellent que ces levées de fonds n'ont rien d'illégal. La loi française stipule en effet que les chacun peut donner jusqu’à 7 500 euros à un politique, ce montant grimpant à 15 000 euros en période électorale.

Lu sur Les Echos

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