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Irak : les djihadistes utilisent les habitants de Mossoul comme boucliers humains
©Rudaw / Capture d'écran Twitter

Pris au piège

Les responsables américains et de l'ONU s'inquiètent du sort des 1,5 million d'habitants de Mossoul, que l'armée irakienne assiège pour la reprendre au groupe État islamique (EI).

L'opération pour reprendre Mossoul au groupe djihadiste État islamique a débuté le lundi 17 octobre.

De nombreux villages ont été libérés par l'armée irakienne et les forces kurdes. Mais quelque 1,5 million de personnes vivent encore dans la ville. Plusieurs organisations humanitaires ont réclamé l'instauration de couloirs sécurisés pour que les civils puissent fuir les combats.

Mais le Pentagone a rappelé que l'EI empêchait les habitants de Mossoul de quitter leur ville. Ils "sont retenus contre leur gré" par les djihadistes qui les utilisent comme des "boucliers humains", a déclaré un porte-parole du Pentagone, le capitaine de vaisseau Jeff Davis.

De son côté, le porte-parole de l'ONU Stephane Dujarric a déclaré ce mercredi que "de sérieuses inquiétudes demeurent sur la protection des civils quand les hostilités vont s'intensifier, plus près des zones densément peuplées". "Les mouvements hors de la ville ont été limités jusqu'à maintenant et les déplacements devraient devenir plus importants dans les prochaines semaines", a-t-il déclaré. "On estime que 200 000 personnes pourraient être déplacées dans les premières semaines de l'offensive, et jusqu'à un million dans l'hypothèse la pire", a-t-il poursuivi.

Le leader de l'État islamique se trouverait encore dans la ville

Le leader de l'État islamique, Abou Bakr al-Baghdadi, serait sorti indemne suite aux frappes aérienne de l'armée irakienne réalisés contre les positions des terroristes à Mossoul. Les informations concernant son élimination surgissent régulièrement, mais sont à chaque fois démenties. 

La coalition internationale a affirmé que 52 cibles avaient été détruites par ses avions au premier jour de l'offensive. Mardi, au deuxième jour de l'offensive, les forces irakiennes ont continué à s'approcher de Mossoul. Avant d'atteindre les abords directs de la ville, où seraient retranchés entre 3 000 et 4 500 djihadistes lourdement armés, les forces irakiennes doivent traverser des territoires contrôlés par l'EI autour de la cité.

Obama prédit une bataille "difficile"

Le président Obama a indiqué mercredi, en marge d'une visite du Premier ministre italien Matteo Renzi que le sort des civils qui échapperaient aux combats était une "priorité absolue". Il a aussi indiqué que les dizaines de milliers de combattants irakiens mobilisés pour reprendre Mossoul au groupe État islamique (EI) gagnaient du terrain mardi au deuxième jour de cette offensive. Cette dernière s'annonce "difficile", selon le président américain. "Il y aura des avancées et des revers", a-t-il indiqué, se disant cependant "convaincu" que l'EI serait battu dans cette grande ville du nord du pays.

Les États-Unis dirigent la coalition internationale qui épaule les forces irakiennes dans leur offensive lancée dans la nuit de dimanche à lundi pour reprendre Mossoul, aux mains de l'EI depuis juin 2014. 

Lu sur Daily Mail

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