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La première "salle de shoot" a été ouverte à Paris
©Albeiro Lopera / Reuters

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Les riverains sont mécontents.

La première "salle de shoot" en France a ouvert aujourd'hui à Paris dans l'enceinte de l'hôpital Lariboisière, dans le Xe arrondissement. 

L'espace, officiellement baptisé "salle de consommation à moindre risque", géré par l'association Gaïa, accueillera sept jours sur sept, de 13h30 à 20h30. La salle comprend douze postes de consommation, une salle de repos et des bureaux où les toxicomanes peuvent trouver de l'aide. 

L'ouverture de cette salle, dans le cadre d'une expérimentation de six ans, est permise par la loi santé adoptée en décembre 2015 par le Parlement. Elle est réservée aux toxicomanes majeurs qui s'injectent des produits qu'ils apportent eux-mêmes, sous la supervision de personnes qualifiées, avec du matériel stérile. 

Les Français sont contre 

Cependant, l'ouverture de la salle n'a pas enchanté les riverains. De nombreux panneaux sur les immeubles voisins (rue Ambroise-Paré, entre la Gare du Nord et Barbès) témoignent de leur mécontentement :  "Non à la salle de shoot en milieu résidentiel". Selon les autorités, ce quartier populaire de la capitale est particulièrement touché par la toxicomanie.

De plus, 53 % des Français se disent opposés à l'ouverture de "salles de shoot", selon un sondage Odoxa pour Le Parisien dimanche. Avec cette salle, la France rejoint l'Allemagne, l'Australie, le Canada, l'Espagne, le Danemark, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas et la Suisse qui ont déjà ouvert de  tels espaces.

Lu sur Le Figaro

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