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Génocide rwandais : les relations se tendent sérieusement entre Kigali et Paris
©Reuters

Menaces

Paul Kagame menace de rompre les relations diplomatiques après la réouverture d'une enquête sur l'assassinat de l'ex-président Juvénal Habyarimana.

Plus de 20 ans après le terrible génocide qui a secoué le Rwanda, les relations entre la France et l'ancienne colonie belge peinent à se détendre. La faute à une nouvelle enquête autour de l'actuel président Paul Kagame, au pouvoir depuis avril 2000. Des proches étaient ainsi soupçonnés d'avoir provoqué l'assassinat de l'ex-président Juvénal Habyarimana, en 1994, acte déclencheur du massacre. Pourtant, l'enquête française semblait accuser les hutus extrémistes et un non-lieu était attendu pour les proches de Kagame. Au lieu de ça, les enquêteurs français souhaitent entendre Kayumba Nyamwasa "un ancien militaire rwandais entré en dissidence et qui accuse le chef de l'Etat rwandais d'être l'instigateur de l'attentat" souligne RFI.

Une décision qui ulcère Paul Kagame. "Tout recommencer signifie que je dois rappeler, à certaines personnes, que le système judiciaire rwandais n'est pas subordonné aux intérêts français. C'est la France qui devrait être sur le banc des accusés et jugée... et personne au Rwanda" a déclaré le président. Et de menacer de rompre, une nouvelle fois, les relations diplomatiques. "Souvenez-vous. Autrefois, lorsqu'au lieu d'aller chercher un visa à l'ambassade de France vous alliez dans une autre ambassade. Tout recommencer peut à nouveau signifier cela. Si, tout recommencer doit s'assimiler à une épreuve de force, nous aurons une épreuve de force."

Lu sur RFI

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