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Emmanuel Macron a tenu son premier meeting à Strasbourg
©Reuters

En campagne

"Moi j'écoute les Français, et je vais commencer justement à construire et proposer avec eux", assure le fondateur du mouvement "En Marche".

Emmanuel Macron a dévoilé ce mardi soir à Strasbourg ses premières propositions depuis son départ du gouvernement, en vue d'un éventuel programme présidentiel.

"L'objectif n'est pas d'écrire un train de mesures mais de dégager des lignes de force", explique l'un de ses proches, cité par Le Figaro.

"Nos concitoyens adorent la politique mais conchient les hommes politiques. Face à cet énorme malaise, il reste une formidable envie d'engagement", a déclaré Emmanuel macron aux journalistes avant ce meeting consacré au thème de l'engagement et de la rénovation de la vie politique

Plus tôt dans la journée, l'ex-ministre de l'Économie avait ciblé Manuel Valls, dont il avait déjà évoqué il y a quelques jours la "laïcité revancharde", mais aussi Alain Juppé, à qui il prête une "arrogance étonnante".

Accusé par le Premier ministre de distiller "une forme de populisme" en comparant la laïcité à une "arme contre le monothéisme", Emmanuel Macron a réagi : "Je ne crois pas que ça s'appelle du populisme, ça s'appelle la démocratie (…) Je porte une vision de la laïcité qui, je crois, est celle d'Aristide Briand, qui est celle de 1905, qui n'est pas le laïcisme dans lequel trop souvent des responsables politiques s'enferment".

Le fondateur du mouvement "En Marche" a également "noté une arrogance étonnante, mais peut-être est-ce un retour aux origines, d'Alain Juppé qui considère qu'il est temps pour lui de choisir des Premiers ministres et de donner les bons points et les mauvais points". 

"Je ne suis pas dans la même démarche. Moi j'écoute les Français, et je vais commencer justement à construire et proposer avec eux. Nous n'avons pas la même approche des choses, ni du temps démocratique ni de ce à quoi aspirent nos concitoyens", a-t-il ajouté. 

Dans un entretien accordé au Journal du dimanche, Alain Juppé avait exclu de nommer Emmanuel Macron Premier ministre s'il remportait l'élection présidentielle, expliquant qu'il ne le trouvait "ni compétent, ni loyal". 

>>>> A lire aussi : Grand Meeting d'Emmanuel Macron à Strasbourg : pourquoi le diagnostic de l'ancien ministre ​de l'Economie pourrait être plus proche du conservatisme que de la modernité

Lu sur Le Figaro

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