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Cotisations chômage : pas de surtaxation des hauts revenus
©Reuters

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Manuel Valls a exclu "une taxation des plus hauts salaires", comme cela a été évoqué pour financer l'assurance chômage, dans le Grand Jury de RTL, LCI et le Figaro,

Manuel Valls a exclu "une taxation des plus hauts salaires" pour renflouer les caisses de l'assurance chômage, ce dimanche dans le Grand Jury de RTL, LCI et le Figaro. Il était interrogé sur un article du Parisien, qui rapportait jeudi que le gouvernement envisageait de déplafonner les cotisations chômage. La mesure concernerait la part des salaires mensuels supérieure à 12.872 euros et permettrait de rapporter 800 millions d'euros.

"Il y a des pistes que j’exclus, comme la taxation des plus hauts salaires. Je l’exclus devant vous. Il y a des pistes sur lesquelles il faut travailler car, à partir d’un bon diagnostic comme le recours excessif aux contrats très courts dans notre pays, il ne faut pas trouver de mauvaises réponses cependant qui dévaloriseraient le travail. Nous examinons toutes les hypothèses, nous en écartons clairement une", a-t-il assuré.

Sur l'usine Alstom de Belfort, le Premier ministre s'est fait optimiste : "Mardi, nous sauverons le site d'Alstom à Belfort", a-t-il dit. Il a promis "un certain nombre de pistes concrètes" pour maintenir l'activité ferroviaire du site et évoqué "le rôle de la commande publique".

Lors de cette émission, Manuel Valls s'est aussi posé en avocat du gouvernement. "Je ne mise pas sur l'empêchement du président de la République ni sur la défaite de la gauche. Je suis venu ici pour casser la baraque". Il l'assure, "mon état d'esprit, comme chef du gouvernement, de la majorité, c'est défendre le bilan du quinquennat, le bilan de mon action à la tête du gouvernement. J'en ai assez des commentaires et de cette gauche honteuse" qui refuse d'assumer le bilan des socialistes voire "qui est mieux dans l'opposition".

Lu dans 20 minutes

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