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Paris : une princesse saoudienne ordonne à son garde du corps de "frapper" et "tuer" un artisan
©Reuters/Charles Platiau

Savoir vivre

Venu pour effectuer des travaux dans l'appartement de la fille de l'ex-roi Khaled, situé avenue Foch, l'homme a raconté aux policiers avoir été frappé, ligoté, et mis en joue.

L'hebdomadaire Le Point rapporte ce mercredi le calvaire dont a récemment été victime un artisan parisien, employé pour réaliser des travaux dans l'appartement d'une princesse saoudienne, situé avenue Foch, dans le 16e arrondissement de Paris. Selon le récit qu'il a livré aux policiers, cet homme a été soudainement agressé alors qu'il prenait des photos de l'appartement, une pratique courante avant d'effectuer des travaux, afin de remettre les objets et les meubles à leur place.

Accusé par la propriétaire des lieux d'avoir pris ces clichés pour les vendre à des journalistes, l'artisan a été frappé à la tempe par le garde du corps de la princesse, qui aurait même lancé : "Il faut le tuer, ce chien, il ne mérite pas de vivre". Le même garde du corps lui a ensuite ligoté les mains, lui ordonnant de s'agenouiller et de baiser les pieds de la fille de l'ex-roi Khaled. Refusant de s'exécuter, l'artisan a été mis en joue. L'homme sera libéré au bout de quatre heures, se voyant interdit "à jamais l'accès au 16e arrondissement" de Paris par la princesse saoudienne et son garde du corps. 

Selon Le Point, les policiers ont bien constaté des traces de coups clairement visibles sur la victime au moment de son témoignage. Son matériel lui a par ailleurs été confisqué, et sa facture n'a pas été payée. 

"Les mauvais traitements au personnel sont réguliers parmi les riches familles du Golfe, certaines d'entre elles bénéficiant en plus de l'immunité diplomatique. Cela rend aléatoire toute tentative de poursuite judiciaire. À ce stade, le parquet de Paris n'a pas fait connaître la suite qu'il entendait donner à cette plainte", précise l'hebdomadaire. 

Lu sur Le Point

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