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Hollande "reconnaît l'abandon des harkis" par la France
©Reuters

Erreur historique

Depuis 2003, le 25 septembre est une journée d'hommage pour les harkis.

François Hollande était ce dimanche dans la cour de l'Hôtel national des Invalides, où il a prononcé une allocution dans le cadre de la journée nationale d'hommage aux harkis, instituée par le décret du 31 mars 2003. Cette journée rappelle le sort de milliers d'Algériens ayant pris le parti de la France pendant la guerre d'Algérie et subis des représailles sanglantes après les accords d'Evian de 1962.

"Je reconnais les responsabilités des gouvernements français dans l'abandon des harkis, les massacres de ceux restés en Algérie et les conditions d'accueil inhumaines de ceux transférés en France", a déclaré François Hollande, applaudi par les représentants des harkis présents dans l'assistance. Cette reconnaissance au nom de la France avait aussi été faite par Nicolas Sarkozy en avril 2012 lorsqu'il était encore chef de l'Etat.

Certains hommes politiques n'ont pas attendu ce dimanche pour rendre hommage aux harkis. Samedi à Perpignan, Nicolas Sarkozy s'est engagé à supprimer la date du 19 Mars, qui commémore la fin de la guerre d'Algérie. Dans un discours, il a aussi déclaré que "nos ancêtres étaient les Gaulois, ils étaient aussi les rois de France, les Lumières, Napoléon, les grands républicains", mais également que "nos ancêtres étaient les troupes coloniales mortes au chemin des dames lors de la Première Guerre mondiale, les tirailleurs musulmans morts à Monte Cassino". Peu avant ce discours, il avait rencontré des représentants des harkis.

François Fillon a lui publié un message sur Facebook, dans lequel il écrit : ""Nous avons commis des fautes à l'égard des harkis. Aujourd'hui, il faut réparer ces injustices. Si je suis élu président de la République, je ferai les gestes symboliques nécessaires pour remettre les pendules à l'heure et l'histoire de notre pays où elle doit être".

"Je suis très attaché à l'histoire de ces femmes et de ces hommes qui se sont battus pour la France et qui n'ont pas été considérés à la hauteur de leur combat", ajoute-t-il. Il a, samedi, rencontré une famille de harkis en Camargue.

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