Le discours de François Hollande à l'Assemblée générale de l'ONU

Dès l'introduction,  François Hollande a annoncé que "la France notifiera demain l'achèvement de sa procédure" de ratification de l'accord obtenu à la COP21. "J'appelle tous les pays membres des Nations unies à accélérer la procédure de ratification [de l'accord de Paris sur le climat].", a-t-il demandé. 

Le chef de l'État a également rappelé que "deux tiers des Africains sont privés" d'électricité, "une injustice" et "une entrave à la croissance durable de l'Afrique". "Je propose, au nom de la France, un agenda 2020 pour l'Afrique, qui devra permettre à tous les Africains d'accéder à l'électricité.", a annoncé François Hollande. 

Le dossier syrien 

"Le dernier appel que je veux lancer ici est peut-être le plus pathétique : il concerne la Syrie.", a lancé François Hollande. Le président de la République a ensuite présenté les "quatre exigences" de la France dans le dossier syrien :

• "imposer le cessez-le-feu",

• "assurer l'acheminement immédiat de l'aide humanitaire",

• "permettre la reprise des négociations politiques",

• "sanctionner le recours aux armes chimiques".

"Le cessez-le-feu n'aura duré que quelques jours", a exprimé le président français son regret, pointant la responsabilité sur le régime syrien. "Je n'ai qu'un seul mot à dire: ça suffit !", a-t-il ajouté.  "Le Conseil de sécurité doit se réunir dans les meilleurs délais et ne doit pas être un théâtre de dupes", a-t-il déclaré. 

Le conflit israelo-palestinien

Pour finir, François Hollande a exprimé sa volonté de "réunir, d'ici la fin de l'année, une conférence" pour qu'Israéliens et Palestiniens reviennent à la table des négociations afin de tenter de résoudre le conflit les opposant depuis des décennies.