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Primaire de la droite : Bruno Le Maire tacle "le retour du Kärcher" et "l'immobilité heureuse"
©Reuters

Bataille

Après avoir détaillé son programme présidentiel samedi, Bruno Le Maire a livré un discours de politique générale, ce dimanche à Sète.

Samedi, à Sète, Bruno Le Maire brandissait fièrement le "contrat présidentiel" de 1000 pages préparé cet été par ses équipes pour prouver que l'ancien ministre de l'Agriculture refuse de se contenter de slogans, dans le cadre de la campagne pour la primaire de la droite. Avec plus de 200 mesures précises et chiffrées, il entend se présenter comme le candidat du renouveau : CDD à droits progressifs, un impôt citoyen minimum, la privatisation de l’accompagnement des chômeurs, des "emplois rebonds" rémunérés durant un an en dessous du smic pour les chômeurs de très longue durée…

A lire aussi : L'offensive Bruno Le Maire : radioscopie de ce qui le différencie des autres candidats de la primaire

Ce dimanche, changement de ton. Le quatrième homme de la primaire (selon les sondages, François Fillon lui a ravi la troisième place), a laissé son programme de côté pour parler société, sans oublier de se démarquer de ses concurrents. "Je vois bien le duel annoncé à l'avance entre des paroles toujours plus dures, toujours plus brutales, toujours plus violentes, le retour du Karcher (...) et de l'autre côté l'immobilité heureuse. Eh bien, ce duel, il ne créera que des déceptions pour les Français", a-t-il lancé, faisant référence au "Karcher" de Nicolas Sarkozy et au projet "d'identité heureuse" d'Alain Juppé.

Pour Bruno Le Maire, "Le véritable débat de cette campagne c'est le choix entre l'Ancien Régime et le renouveau".

Il s'est fait plus précis dans ces critiques à ses concurrents, notamment en déclarant qu'il n'y a "aucun 'accommodement raisonnable' possible avec l'islam politique". Cette sortie fait référence à Alain Juppé, qui avait il y a quelques mois utilisé cette expression venue du Québec. Pour autant, "ceux pour qui l'islam n'est pas compatible avec la République oublient le carré de musulmans morts pour la France à Douaumont", a lancé le candidat.

Bruno Le Maire est aussi revenu sur le discours de Dominique de Villepin contre la guerre en Irak de 2003. Il en a profité pour rendre "hommage appuyé et ému" à Jacques Chirac, actuellement hospitalisé. "Il avait compris qu'on ne règle rien avec la force", a-t-il dit.

La présentation de son programme ultra détaillé samedi est "un exercice sans précédent sous la Veme République", avait-il vanté devant la presse, avec l'idée de "rassurer les Français sur la crédibilité de son projet".

Lu dans Public Sénat

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