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Rixe de Sisco, en Corse : les cinq prévenus condamnés à des peines de prison
©Flickr

Justice

Cinq hommes comparaissaient pour violences volontaires en réunion et avec armes, après une bagarre, le 13 août dernier, qui avait failli tourner au lynchage, entre plusieurs villageois et une famille d'origine marocaine vivant en Corse.

La justice a rendu son verdict au petit matin dans l’affaire de la rixe de Sisco, lorsqu'une famille d'origine marocaine en était violemment venue aux mains avec des habitants de ce village côtier du Cap corse, le 13 août dernier. Le Tribunal correctionnel de Bastia a décidé d’infliger des peines allant de six mois de prison avec sursis jusqu'à deux ans fermes. La plus lourde peine a été attribuée à Mustapha Benhaddou, 33 ans, et considéré comme l'élément déclencheur des évènements du 13 août : deux ans ferme avec maintien en détention.

Absents à l'audience, car affirmant, selon leurs avocats, craindre pour leur sécurité, deux autres frères Benhaddou, Abdelillah, 38 ans, et Jamal, 29 ans, ont écopé chacun de six mois avec sursis. Un quatrième frère Moucine Benhaddou, présent lors de la rixe mais en fuite depuis, n'a pas pu être jugé.

Deux villageois, le boulanger Lucien Straboni, 50 ans, et un employé municipal de 22 ans, Pierre Baldi, ont été condamnés respectivement à un an et à huit mois avec sursis. Les deux hommes sont accusés d’avoir porté des coups à Jamal Benhaddou alors que celui-ci était au sol puis sur une civière portée par des pompiers.

Durant cette audience d'un procès qui s'est déroulé, malgré les craintes, dans le calme, le procureur a évoqué "une crise paroxystique où tous les bas instincts sont ressortis". "La société française et la société corse, qui en fait partie, sont traversées par des fractures, mais ce n'est pas la réalité du dossier, qui est à la fois quelque chose de plus classique et de plus minable".

Ange-Pierre Vivoni, maire de Sisco, a de son côté déclaré : "La justice a rendu le verdict. J'ai dit que j'accepterai ce verdict et je l'accepte. Je vais tacher de l'expliquer à tout le monde. Maintenant, il faut oublier cette pénible affaire".

Lu sur RFI

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