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"Il n'y a pas de place pour les salafistes en Corse", prévient Jean-Guy Talamoni
©PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP

Sans concession

Interrogé par Le Figaro sur la rixe de Sisco, le président de l'Assemblé de Corse estime que "de tels incidents prennent logiquement une autre ampleur aujourd'hui, parce qu'il existe une inquiétude au sein de la population".

Dans un entretien accordé ce jeudi au Figaro, le président de l'Assemblée de Corse évoque l'affaire de la rixe de Sisco, dont le procès s'ouvre aujourd'hui. Jean-Guy Talamoni explique avoir "géré" personnellement cette affaire avec Gilles Siméoni, le président du conseil exécutif, en intervenant "physiquement sur place, du début à la fin".

"Sur 320.000 habitants, l'île compte plus de 40.000 immigrés. C'est un chiffre très important. La grande majorité des immigrés, et notamment ceux de confession musulmane, sont ici pour vivre en bonne intelligence avec nous et nous entretenons des relations très amicales depuis longtemps", rappelle-t-il tout d'abord. 

Interrogé sur les cause de cette rixe qui a pris une ampleur considérable, Jean-Guy Talamoni estime qu'il ne s'agit pas d'un "problème d'islamisme radical", mais pointe du doigt "une certaine porosité entre ce radicalisme et certains voyous". 

"Les tensions en Corse ne sont pas plus fortes qu'ailleurs mais elles existent aussi. De tels incidents prennent logiquement une autre ampleur aujourd'hui, parce qu'il existe une inquiétude au sein de la population. Il y a quelques semaines, des salafistes, venus du continent, ont voulu prêcher en Corse. Ils ont été mis hors de la mosquée par les musulmans eux-mêmes. Ensuite, ils se sont installés sur la plage de L'Île-Rousse pour une prière publique et ils ont été chassés par les Corses. Nous faisons la différence entre les salafistes et les musulmans, cela n'a rien à voir (…) Nous vivons avec les musulmans depuis des dizaines d'années, mais il n'y a pas de place pour les salafistes en Corse. Nous l'avons dit clairement : nous n'en voulons pas sur l'île", assure le président de l'Assemblée de Corse. 

>>>> À lire aussi : Rixe en Corse autour de burkinis : quand les failles du modèle républicain deviennent de plus en plus difficiles à ignorer

Lu sur Le Figaro

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