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Vélib' : un rapport dénonce le coût excessif du contrat entre la ville de Paris et JC Decaux
©Reuters

En roue libre

"L'équilibre du contrat, fortement modifié par trois avenants et deux transactions, est aujourd'hui en défaveur de la Ville", estime l'inspection générale de la ville de Paris.

Selon les conclusions d'un rapport de l'inspection générale de la ville de Paris dévoilé ce mardi par Le Parisien, le montant du contrat passé avec la société JC Decaux pour l'exploitation du réseau de vélos en libre-service de la capitale est bien trop important. Si le réseau Vélib' connaît un succès croissant depuis son lancement en 2007, il aurait coûté 16 millions d'euros à la mairie de Paris pour la seule année 2013. Ce rapport avait été transmis à Anne Hidalgo en février 2016, avant d'être laissé de côté, puis dévoilé cette semaine par le quotidien. 

Les auteurs de ce rapport, qui ont étudié en détail les conditions du contrat passé en 2007 avec JC Decaux, pointent du doigt un manque de transparence des comptes, et des engagements non tenus de la part de la Somupi (filiale du groupe JCDecaux en charge de Vélib'). "L'équilibre du contrat, fortement modifié par trois avenants et deux transactions, est aujourd'hui en défaveur de la Ville" écrivent-ils, prévenant même que la nature du contrat fait "courir des risques à la Ville de Paris". 

"C'est la Ville de Paris qui a financé la totalité des investissements (matériels, logiciels) permettant à la société JCDecaux d'améliorer son savoir-faire et de se positionner en leader sur le marché", observe également l'Inspection générale de la Ville. À l'époque du lancement du réseau Vélib', l'ancien maire de Paris Bertrand Delanoë avait pourtant salué un projet qui "ne coûte pas un centime au contribuable". 

Lu sur 20 Minutes

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