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Campagne de Nicolas Sarkozy de 2007 : Dominique de Villepin entendu par les policiers
©Reuters

Audition

L'ancien Premier ministre était auditionné comme témoin dans l'affaire du financement éventuel de la campagne par la Lybie.

Alors que Nicolas Sarkozy pourrait être renvoyé en correctionnelle, si les juges le décident, dans le cadre du financement de sa campagne en 2012, c'est celle de 2007 qui refait surface. Le Monde affirme que l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a été entendu comme témoin, pendant plusieurs heures, par les policiers de l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales. Il en est ressorti sans être mis en cause. Même si les policiers "ratissent large" dans cette affaire, l'audition de Dominique de Villepin n'a rien d'un hasard.

Retour sur les faits : en 2013, l’homme d’affaires Ziad Takieddine affirme que la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy était en partie financée par le régime de Mouammar Kadhafi. Mediapart avait, par la suite, publié un document attestant d'un accord de principe entre les deux parties. Si Nicolas Sarkozy conteste son authenticité, la justice n'a pas été en mesure de démontrer la falsification.

En parallèle, la justice soupçonne Khaled Bugshan, un des dirigeants du groupe industriel Saudi Bugshan Group d'avoir permis un virement de 500 000 euros sur le compte de Claude Guéant en mars 2008. Mis en examen pour "blanchiment de fraude fiscale en bande organisée", Khaled Bugshan, nie avoir autorisé ce virement, pourtant parti d'un de ses comptes. Il accuse un ami, Wahib Nacer, banquier au Crédit agricole de Genève, d'avoir procédé au virement. De son côté, Claude Guéant évoquait la vente de deux tableaux pour justifier la somme. Dans ces méandres, Dominique de Villepin était interrogé sur le groupe Saudi Bugshan Group, auquel il avait apporté son conseil dans le cadre de son cabinet d'avocat d'affaire. Il faut dire que l'affaire est tentaculaire et si des flux d'argent suspects existent, les montages sont si opaques qu'il est difficile d'en comprendre les finalités. L'enquête se poursuit donc.

Lu sur Le Monde

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