Alain Juppé : "Si j'avais des doutes sur ma santé, j'arrêterais" <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Alain Juppé : "Si j'avais des doutes sur ma santé, j'arrêterais"
©

C'est dit !

Le maire de Bordeaux était invité sur RTL pour revenir sur la polémique Alstom mais aussi sur les critiques à son encontre.

Alain Juppé poursuit sa campagne tranquille, loin des attaques frontales. Sauf évidemment pour Emmanuel Macron, cible à droite, comme à gauche, dans l'affaire alstom.

Alstom : "Le gouvernement "a l'air de découvrir le problème", alors qu'il est "actionnaire à 20%, donc il a au moins accès à l'information" tance le maire de Bordeaux. Si le candidat à la primaire plaide pour un engagement de l'Etat, il ne souhaite pas pour autant la nationalisation du groupe. "On ne va pas 'démondialiser' l'économie mondiale comme certains le proposent, explique-t-il. Je pense que c'est l'entreprise et l'économie de marché qui peuvent demain nous permettre de renouer avec la croissance".

Evidemment, c'est encore Emmanuel Macron qui en prend pour son grade. "Je voudrais quand même poser une question : que faisait le ministre de l'Économie pendant tout ce temps-là ? Il vient de quitter son poste, il est probable qu'il consacrait plus de temps à sa petite start-up politique qu'à l'industrie française."

Son âge : "Si j'avais des doutes sur ma capacité de santé à assumer ma tâche, je m'arrêterais tout de suite (...) Oui, j'ai 71 ans, je vous fais remarquer que Donald Trump, qui attaque beaucoup Hillary Clinton sur ce terrain a deux ans de plus qu'elle et pratiquement mon âge".

Sa vision de l'avenir : "Je refuse le pessimisme. Nous avons de graves difficultés aujourd'hui mais la France a les moyens de rebondir" explique celui qui assume son "identité heureuse" pour le pays. "Je crois en la confiance. je veux que la France retrouve confiance en elle-même."

Terrorisme : le candidat n'a pas l'intention de franchir "la ligne rouge", celle de l'Etat de droit. "Il ne faut pas de Guantanamo à la française."

Les migrants à Calais : "C'est intenable. Il faut fermer la jungle de Calais. Certains n'ont pas vocation à rester sur le territoire (...) Je n'accepterai pas qu'on m'impose un centre de migrants, sans me consulter. Il faut tenir compte de l'avis des maires. Il faut que la France reprenne la maîtrise de ses flux migratoires en faisant un nouvel accord Schengen. Il faut se donner les moyens d'avoir une agence qui contrôle les frontières.

Entreprises : "Il y a un problème qui concerne les PME, je propose que les paiements des droits de transmission puisse être suspendu si l'argent reste dans l'entreprise. Beaucoup de patrons de PME ont un âge supérieur à 70 ans et se préparent à transmettre."

Agriculture : "Attention à la tentation d'aller voter Front national, quand on est agriculteur, c'est le démantèlement de la PAC".

Primaire : "Je soutiendrai celui qui remportera la primaire. Je ne fais pas une campagne de revanche et de vengeance. Je jouerai à fond la règle du jeu. Si la primaire est transparente, je soutiendrai le vainqueur."

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !