L'essentiel des réactions au discours de François Hollande

C'est l'actualité politique de la journée : François Hollande a prononcé un long discours (près d'une heure) à la salle Wagram, ce jeudi, à Paris. Dans un discours aux accents très "président candidat", le chef de l'Etat a évoqué notamment les défis de la France contre le terrorisme. Les réactions n'ont pas tardé.

A gauche, on loue évidement un discours fort. Le Premier ministre Manuel Valls a jugé que le discours de Wagram était celui d'un "président, incarnation du suffrage universel, qui dessine la France avec un souffle nouveau". Najat Vallaud-Belkcaem a retweeté une phrase du discours tout en disant "merci" au président. Un autre ministre, Stéphane Le Foll, a déclaré que le chef de l'Etat s'était fait "le défenseur d'une certaine idée de la France, garant de notre sécurité, de l'Etat de droit & social et du vivre ensemble". Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a lui salué "un Président au-dessus sans être en dedans".

Un Président, incarnation du suffrage universel, qui dessine la France avec un souffle nouveau. #Wagram

— Manuel Valls (@manuelvalls) 8 septembre 2016

En revanche, à droite de l'échiquier politique, le ton est sensiblement différent. Le secrétaire général adjoint des Républicains a lâché "on nous a annoncé un discours de Président on a eu un discours de candidat à la primaire de gauche en surenchère contre Nicolas Sarkozy. De son côté, Christian Estrosi a dénoncé une "tromperie de plus". Le président de la région PACA a estimé que "les Français attendaient des mesures de protection du Président, ils ont eu le discours du candidat Hollande".

Du côté de l'extrême droite, on tire également à boulets rouges sur François Hollande. Le numéro 2 du FN Florian Philippot a évoqué "une mollesse et une mollesse assumée" tandis que Louis Alliot a fustigé le "discours creux d'un President devenu transparent pour une grande majorité de Français qui attendent avec impatience d'en changer".

Face à l'agitation qui cache la mollesse et la mollesse assumée, il y a une voie efficace : lucidité, autorité, fermeté, avec Marine #Wagram

— Florian Philippot (@f_philippot) 8 septembre 2016