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Najat Vallaud-Belkacem vante son bilan et critique les programmes de l'opposition
©Reuters

Rentrée des profs

La rentrée du Ministre de l'Education est chargée, et à quelques mois de l'élection présidentielle, Najat Vallaud-Belkacem a bataillé en conférence de presse lundi 29 août au matin pour défendre le bilan de ce qui était "la priorité" de François Hollande, la jeunesse.

La conférence a commencé étrangement : Najat Vallaud Belkacem a voulu raconter aux journalistes comment jeune, elle faisait un cauchemar à la veille de la rentrée des classes, celui d'arriver en classe en pyjama. Juste avant, elle venait d'affirmer qu'elle avait toujours repris l'école avec joie. Il devait y avoir un peu de cette confusion des sentiments dans le crâne encore ensoleillé du ministre ce lundi.

On peut douter en tout cas qu'elle se lance dans cette année scolaire avec un enthousiasme absolu. Sa réforme phare, celle du collège, s'apprête à être mise en œuvre, et d'importantes manifestations d'enseignants se préparent dans le même temps pour la contester. Prudent Mme Vallaud-Belkacem a tenu à relativiser la grogne en expliquant qu'elle avait fait suffisement de pédagogie, qu'elle avait nettement revalorisé le métier de professeur et que seuls 5 à 10% des collèges n'acceptait pas le changement. La question du décrochage scolaire, cheval de bataille du ministre, a encore été abordée comme preuve d'une amélioration nette liée aux diverses mesures prises pendant le quinquennat, tel l'interdiction faite aux lycées de renvoyer un étudiant ayant raté son baccalauréat. La question du contenu du programme, elle, a plutôt été effleurée, la pédagogie primant toujours dans le discours du ministre : "Lire, écrire, compter et penser pour tous", nous nous contenterons de cela.

"NVB" a aussi nié la crise des vocations de professeur, affirmant que celle-ci était passée, et était uniquement liée à la façon dont la droite avait considéré le corps professoral auparavant. Et n'a eu de cesse de critiquer les programmes des candidats à la primaire des Républicains qui se targuent, en grande majorité, de supprimer ses réformes une fois élus.

"Je vis cette rentrée comme une bonne rentrée, une rentrée apaisée"  a-t-elle finalement déclaré. La remise à niveau devrait mettre un coup à ce bel enthousiasme.

Lu sur France TV Info

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