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Vent debout
Burkini : la décision du Conseil d'Etat met en colère la droite et le FN
Ce vendredi 26 août à 15h, le Conseil d'Etat a décidé d'invalider les l'arrêté municipal pris par la mairie de Villeneuve-Loubet pour sa plage. Une décision qui a suscité la colère de l'extrême droite et d'une partie de la droite.
Ce vendredi 26 août à 15h, le Conseil d'Etat a décidé d'invalider les l'arrêté municipal pris par la mairie de Villeneuve-Loubet pour sa plage. La droite et le FN sont vent debout contre la décision du Conseil d'Etat.
"Urgence d'une loi pour légiférer sur le burkini"
A droite, plusieurs responsables montent au front pour exiger un changement de la législation sur le burkini, cette tenue de bain islamique qui couvre le corps et les cheveux, mais laisse apparaître le visage.
C'est le cas de Jean-François Copé, candidat à la primaire, pour qui "la décision du Conseil d’Etat est la preuve qu’il faut une loi pour interdire le burkini". Le député de Meaux appuie sa demande d'un logo explicite :
</span></div><div id="%advert_slot%">advert_slot</div><blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><span style="font-size: 12px; line-height: 1.4;">Eric Woerth demande lui aussi une interdiction : "On voit bien que l'état du droit n'est pas adapté aux circonstances. Il faut légiférer." </span><span style="font-size: 12px; line-height: 1.4;">De même que Thierry Solère, organisateur de la primaire et soutien de Bruno Le Maire, et qui regrette que le gouvernement "laisse les maires seuls face au problème du burkini". </span><span style="font-size: 12px; line-height: 1.4;">"Il faut que le Parlement prenne ses responsabilités [...] avec Eric Ciotti, nous allons préparer une proposition de loi pour sécuriser les décisions des maires interdisant le burkini", a réagi auprès de l'AFP Guillaume Larrivé, député LR de l'Yonne.</span></blockquote><div> </div><div><span style="font-size: 12px; line-height: 1.4;">Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et candidat à la présidentielle, appelle lui aussi le gouvernement à "prendre ses responsabilités". Il va même jusqu'à dire : " Si on accepte le burkini aujourd'hui, on finira avec charia demain !"</span></div><div> </div><div><strong style="font-size: 12px; line-height: 1.4;">FN dénonce la victoire "des islamistes"</strong></div><div> </div><blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">"Le Conseil d'Etat recule face au communautarisme", estime Steeve Briois, vice-président du FN, sur Twitter. "Le Conseil d'Etat a fait le choix de la soumission face aux pressions islamistes", écrit de son côté Nicolas Bay, le secrétaire général du parti. "Le burkini est une étape - et ensuite ? La non-mixité des plages, la relégation des femmes ?</blockquote><blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"> </blockquote><div><span style="font-size: 12px; line-height: 1.4;">Marine Le Pen, quant à elle, a publié un <a class="Colorbox" href="https://twitter.com/MLP_officiel" target="_blank">communiqué plus détaillé</a>.</span><span style="font-size: 12px; line-height: 1.4;"> S</span><span style="font-size: 12px; line-height: 1.4;">on bras droit, Florian Philippot demande "d'interdire ce vêtement d'apartheid". </span></div><script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8">La décision du Conseil d’État est la preuve qu’il faut une loi pour interdire le #Burkini. https://t.co/VtMlERgKoRpic.twitter.com/DJXeDkLBFf
— Jean-François Copé (@jf_cope) 26 août 2016
Face à la faiblesse du #ConseildEtat, au législateur maintenant d'être responsable et d'interdire ce vêtement d'apartheid ! #burkini
— Florian Philippot (@f_philippot) 26 août 2016
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