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Nicolas Sarkozy : "J'ai l'intention de dire la vérité aux Français"
©Capture d'écran

Moi président de la République…

Nicolas Sarkozy a été l'invité du JT de 20H de Gilles Bouleau ce mercredi soir. Il a répondu aux questions sur l'orientation de son programme. L'essentiel de ses déclarations.

L’ex-chef de l’État Nicolas Sarkozy a annoncé lundi sa candidature à la présidentielle de 2017. Dans un livre intitulé "Tout pour la France" et disponible en librairie depuis ce mercredi. 

Invité du JT de 20H de Gilles Bouleau ce mercredi soir, il a détaillé quelques mesures "concrètes" qu'il souhaite mettre en avant.

Impôts et dépenses publiques

En matière d'économie, Nicolas Sarkozy a "l'intention de dire la vérité aux Français". Il a réitéré sa volonté de baisser de 10% l'impôt sur le revenu et de baisser la dépense publique de 100 milliards d'euros. "Nous ferons voter dès juillet 2017, ce qui n'a jamais été fait dans ce pays, le plan de réduction des impôts et le plan de réduction des dépenses", a-t-il notamment annoncé.  Au sujet des chômeurs, il déclare que "chaque personne qui refusera deux offres d'emploi ou deux formations se verra privée de ses allocations". 

Immigration

Nicolas Sarkozy est notamment revenu sur la question de l'immigration. "Nous ne pouvons pas accueillir des gens pour qui on n'a pas la place", a-t-il déclaré. Comme annoncé précédemment, Nicolas Sarkozy est en faveur d'une "suspension du regroupement familial" en attendant de reconstruire un "nouvel espace Schengen". Ce dernier sera d'ailleurs son "initiative immédiate" s'il sera élu. 

La question de l'intégration des immigrés a également été soulevée. Pour Nicolas Sarkozy, il ne faut plus parler de l'intégration mais de l'assimilation. Aujourd'hui, "on ne vient pas avec ses différends" pour les imposer "à la majorité", a-t-il tranché.  

Polémique estivale 

Interrogé sur la polémique estivale du burkini, Nicolas Sarkozy estime qu'il faut adapter une loi "pour que la règle soit claire". Selon lui, si un terme n'y sera pas mis, le risque c'est que dans quelques années, "les jeunes filles de confession musulmane qui ne porteront pas le voile ou le burkini vont subir une pression de la part de leurs familles". Il a aussi souligné que "ce n'est pas parce que nous ne voulons pas d'islam en France qu'on est islamophobe". 

"J'aime la France"

Enfin, l'ex-président s'en est pris à François Hollande qui durant la campagne de 2012 "a menti du début jusqu'à la fin". Concernant son échec lors de la dernière présidentielle, il explique "en avoir tiré les leçons de ce que j'ai réussi et de ce que je n'ai pas réussi". 

Il affirme : "J'ai envie de tout donner à la France, j'aime la France, cette passion ne m'a pas quitté". 

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