Mauvais augure
La gauche "peut être éliminée dès le premier tour" prévient Valls
Dans une interview pour l'Express, le Premier ministre en appelle "à la responsabilité de chacun".
Dernière rentrée pour l'exécutif en place qui s'attend désormais à un scrutin présidentiel des plus ardus. Manuel Valls le sait et il n'hésite pas à brandir la menace d'un 21 avril bis pour tenter de remobiliser le peuple de gauche, qui ne croit plus vraiment au gouvernement. Selon le chef du gouvernement, la gauche doit "être consciente qu'elle peut être éliminée dès le premier tour" et en appelle donc "à la responsabilité de chacun".
Dans son viseur, c'est évidemment la profusion des candidats à gauche, dans la primaire ou en en dehors qui crispe le Premier ministre. "J'ai moi-même été candidat à la primaire du PS, quand nous étions dans l'opposition en 2011, donc je ne contesterai à personne le droit de se lancer. Mais chacun doit réfléchir au rôle qu'il entend jouer. Il faut un grand esprit de responsabilité. Il faut être à la hauteur des enjeux, pour la gauche bien sûr, mais d'abord pour la France." Pire, des anciens ministres de François Hollande (Hamon, Montebourg, Duflot) brigue désormais la place suprême. "Pourquoi, après avoir été solidaires et participé à l'action gouvernementale, une telle violence dans les mots, qui ne sert ni leur démarche, ni la gauche?" se plaint Manuel Valls. "Le moment oblige à beaucoup de gravité, de rigueur intellectuelle. La primaire n'est pas un congrès du PS, la présidentielle non plus."
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