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La Corée du Nord menace de représailles après les manœuvres lancées par les États-Unis et la Corée du Sud
©Reuters

Tension accrue

Washington et Séoul ont lancé lundi leurs manœuvres militaires annuelles, s'attirant les foudres de Pyongyang.

Les tensions ne faiblissent pas entre Washington, Seoul d'un côté et Pyongyang de l'autre. Lundi, des dizaines de milliers de militaires sud-coréens et américains ont entamé des manœuvres simulant une attaque nord-coréenne.

Ces manœuvres annuelles sont appelées "Ulchi Freedom Guardian". 50 000 Sud-Coréens et 30 000 Américains sont mobilisés pour la peine, même si elles sont essentiellement une simulation sur ordinateur et que les Etats-Unis les qualifient de purement "défensives". Pourtant, chaque année, elles provoquent la fureur des autorités du pays dirigé par Kim-Jong Un.

Si la Commission de l'armistice militaire de l'Onu dirigée par les États-Unis affirme avoir prévenu la Corée du Nord que les manœuvres ne visaient pas à la provocation, l'Armée populaire coréenne (KPA) a indiqué dans un communiqué que les unités postées à la frontière étaient "complètement prêtes à lancer des frappes préventives de représailles contre toutes les forces offensives ennemies impliquées". La moindre violation de la souveraineté territoriale nord-coréenne pendant ces manœuvres ferait que la source de cette provocation serait transformée en « un tas de cendres par une frappe préventive nucléaire à la coréenne".

Des menaces que Pyongyang a souvent lâchées, mais certains experts considèrent que les relations intercoréennes n'ont plus été aussi tendues depuis les années 1970. Le régime nord coréen a effectué plusieurs tirs de missilles ces derniers mois et la nervosité a encore été renforcée par la fuite d'un ambassadeur, passé du nord au sud.

Lu sur Le Point

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