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Un djihadiste jugé par la Cour pénale internationale pour avoir détruit des mausolées à Tombouctou
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Procès

"Je demande leur pardon et je leur demande de me considérer comme un fils ayant égaré son chemin", a déclaré le prévenu qui encourt jusqu'à 30 ans de prison.

Accusé d'avoir détruit en 2012 des mausolées inscrits au Patrimoine mondial de l'humanité à Tombouctou (Mali), le djihadiste Ahmad al-Faqi al-Mahdi est jugé par la Cour pénale internationale à partir du lundi 22 août. Les faits qui lui sont reprochés sont notamment qualifiés de crimes de guerre. 

Soupçonné d'avoir "dirigé intentionnellement des attaques" contre plusieurs des mausolées de la ville et contre la porte de la mosquée Sidi Yahia, Ahmad al-Faqi al-Mahdi a décidé de plaider coupable. 

"C’est la première affaire concernant le Mali devant la CPI ; la première affaire où l’accusé a fait part de son intention de plaider coupable ; et la première affaire centrée sur la destruction de monuments historiques et bâtiments dédiés à la religion, qualifiée de 'crimes de guerre' devant la Cour pénale internationale", rappelle le service de presse de la CPI, cité par France TV Info. 

"Je demande leur pardon et je leur demande de me considérer comme un fils ayant égaré son chemin", a déclaré le prévenu qui encourt jusqu'à 30 ans de prison. 

Selon les spécialistes, ce procès hautement symbolique permettra d'adresser un "message fort" afin de combattre le pillage et la destruction du patrimoine culturel à travers le monde.

>>>> À lire aussi : Sauvetage des manuscrits de Tombouctou : pourquoi on n'efface pas si facilement une culture

Lu sur France TV Info

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