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Présidentielle 2017 : les propositions du candidat Montebourg
©Reuters

Lancé

L'ancien ministre est officiellement candidat à l'élection présidentielle.

Il faisait durer le suspense depuis plusieurs mois, jurait qu'il hésitait réellement à se lancer dans l'arène, mais l'ancien ministre du Redressement productif a décidé d'annoncer sa candidature à l'élection présidentielle, deux jours après l'annonce de la participation de Benoit Hamon, seul véritable rival à gauche pour le moment, à la primaire. Mais Arnaud Montebourg veut se démarquer en proposant un "projet socialiste mais pas seulement." Voici les 5 propositions à retenir du candidat Montebourg.

Redonner du pouvoir d'achat : Arnaud Montebourg souhaite l'annulation progressive, pour les classe populaires mais aussi pour les classes moyennes, des augmentations d'impôts décidées depuis 2011.

Relancer le service militaire : Une proposition iconoclaste à gauche. Il le souhaite "civil et militaire, égalitaire et universel (…) obligatoire pour une durée de six mois".

Changer les institutions : Grand chamboulement démocratique en vue. Lui qui souhaitait une VIème République réclame le retour du septennat, le passage de  577 députés à 350, dont 50 élus à la proportionnelle intégrale et un Sénat réduit à 200 personnes dont la moitié tirée au sort.

Outrepasser les institutions européennes : Opposant à la rigueur, Arnaud Montebourg espère, comme beaucoup d'autres faire plier Bruxelles, en obtenant "un mandat non négociable, inflexible et irréfragable de dépassement des traités dans l’intérêt général européen et dans l’intérêt national de la France". Cela concerne notamment la règle du déficit.

Soutien total aux PME Made in France : C'est définitivement son crédo. L'ancien ministre veut du patriotisme notamment en suspendant la directive des travailleurs détachés mais aussi en donnant, pendant 8 ans, 80% des marchés publics aux PME françaises. Deux propositions contraires aux traités européens. "Si la commission européenne prend des mesures de sanctions contre la France, nous paierons les amendes" a répondu Arnaud Montebourg.

Lu sur l'Obs

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