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L’État a indemnisé par erreur un islamiste radical assigné à résidence
©Reuters

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Le Belgo-tunisien Farouk Ben Abbes est resté derrière les barreaux plus de deux mois entre 2010 et 2011 avant de bénéficier d'un non-lieu.

Selon les informations publiées jeudi 18 août par le journal Le Parisien, l'État a indemnisé un islamiste à hauteur de 21 950 euros au lieu de 6000 pour préjudice moral. Assigné à résidence à Toulon, ce Belgo-tunisien est resté derrière les barreaux plus de deux mois entre 2010 et 2011 avant de bénéficier d'un non-lieu, alors que son nom avait été cité dans l’enquête sur un premier projet d’attentat au Bataclan. Nommé Farouk Ben Abbes, cet individu est un proche du djihadiste toulousain Fabien Clain. Placé sous contrôle judiciaire dans une précédente affaire, l’homme n’a pas pu être expulsé, explique Le Parisien. 

"Le 3 mars 2014, la Cour d'appel de Paris octroie à Farouk Ben Abbes une réparation à hauteur de 20 000 euros environ, au titre de deux mois et 25 jours passés en détention (…) Soit 6000 euros au titre du préjudice moral, 11 960 euros en vertu d'un préjudice matériel correspondant à ses frais d'avocat et 1000 euros pour les frais de procédure engagés. Le ministère de la justice conteste alors cette décision dans la foulée et forme un pourvoi devant la Cour de cassation", précise l'hebdomadaire L'Express sur son site internet. 

>>>> À lire aussi : Terrorisme : pourquoi l’indemnisation des victimes des attentats de Paris manque d’"humanité"

Lu sur 20 Minutes

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