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La Grèce exige 269,5 milliards d’euros à l’Allemagne pour l’occupation nazie
©Reuters

L'art de la débrouille

Alors que Berlin presse la Grèce pour qu'elle rembourse ses dettes, Alexis Tsipra remet sur le tapis le paiement de réparations pour l'occupation nazie. L'Allemagne refuse catégoriquement.

La commission parlementaire grecque estime à 269,5 milliards d’euros le montant des réparations de l’occupation nazie, de 1941 à 1944. La somme pourrait permettre d’éponger la totalité de la dette grecque.

Le 16 août, durant une cérémonie de commémoration d’un massacre de civils par des troupes allemandes en 1943, le premier ministre grec a déclaré qu’il ferait “tout le nécessaire au niveau diplomatique” pour obtenir les paiements de l’Allemagne. “Mais aussi au niveau légal si nécessaire” a-t-il ajouté, déclarant son intention de régler le contentieux devant la justice. Le rapport sera débattu au sein du Parlement dès le mois de septembre.

L'Allemagne refuse de payer

Face à cette demande qui a été faite la première fois encore en 2015, l’Allemagne reste stoïque et  n’envisage aucun paiement. En effet, le pays affirme que la réunification des deux Allemagne en 1990 l’avait exonéré de ces paiements. Selon un article du Monde publié en 2012, Washington aurait poussé les pays européens bénéficiaires du plan Marshall à “oublier leurs demandes de réparation” pour faire bloc face au communisme.

Mais les Grecs ne sont pas d'accord. Selon eux, la triple occupation allemande, italienne et bulgare qu’ils ont subi pendant la Seconde Guerre mondiale est à l’origine de l’effondrement de leur économie. Le président de la commission parlementaire responsable du rapport, Triantafyllos Mitafidis a récemment déclaré au journal allemand Der Spiegel: “Les crimes contre l’humanité sont imprescriptibles. Justice doit être faite.” 

Lu sur Marianne

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