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Royaume-Uni : l'inflation accélère
©Reuters

Flop…

Les prix à la consommation au Royaume-Uni ont augmenté de 0,6 % sur un an en juillet et l'indice des prix à la production a augmenté de 0,3 %, selon des chiffres de l'Office des statistiques nationales (ONS) publiés ce mardi 16 août.

Selon les chiffres publiés par l'Office des statistiques nationales (ONS) ce mardi 16 août, les prix à la consommation au Royaume-Uni ont augmenté de 0,6 % entre juillet 2015 et juillet 2016. Ce chiffre, le plus élevé depuis novembre 2014, représente une légère accélération de l'inflation. En juin, les prix avaient augmenté de 0,5 % par rapport à l'année précédente. Les économistes prévoyaient un chiffre identique ce mois-ci. Quant aux prix à la production, ils ont enregistré une hausse sans précédents depuis plus de deux ans : leur indice a augmenté de 0,3% par rapport à juillet 2015, alors que les économistes l'attendaient stable.

Le Brexit y est pour quelque chose ?

Dans son communiqué, l'ONS explique que l'inflation a été nourrie par "diverses catégories, la plus notable étant l'hôtellerie et la restauration", le secteur qui a le plus contribué à la hausse des prix sur un an. De même, les prix à la consommation ont été tirés vers le haut par les boissons alcoolisées et le tabac, l'éducation, ou encore les moyens de communications. En revanche, l'inflation a pâti de la baisse des prix des boissons non alcoolisées.

Cependant, pour Mike Prestwood, le directeur de l'institut national de la statistique, "il n'y aucun impact évident des résultats du référendum sur l'Union européenne sur les chiffres des prix à la consommation d'aujourd'hui, mais l'indice des prix à la production suggère que la chute du taux de change commence à faire monter les prix à l'importation payés par les industriels".

Juillet est en effet le premier mois complet depuis le référendum en faveur de la sortie de l'Union européenne, qui a donné lieu à la dépréciation de la livre sterling. Le 4 août, le Banque d'Angleterre a baissé son taux directeur pour la première fois depuis 2009 et a revu à la hausse ses prévisions pour 2018 et 2019. Elle s'attend désormais à une inflation supérieure à 2%.

Lu sur Les Echos

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