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Cohn-Bendit et Bové
au secours d'Eva Joly
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Il faut sauver le soldat Joly

Une mobilisation inédite qui résulte des craintes d'un très mauvais score au premier tour de la présidentielle.

Depuis quelques semaines déjà, Cécile Duflot apporte un soutien très visible à Eva Joly. Il est, en revanche, beaucoup plus rare de voir José Bové, pourtant porte-parole officiel de la candidate écologiste, et Daniel Cohn-Bendit, à ses côtés,souligne Les Echos. Lundi après-midi, sont pourtant venus à la rescousse de l'ancienne magistrate dont les scores dans les sondages ne cessent de baisser (2 % d'intentions de vote dans la dernière enquête CSA). 

"Si l'écologie a disparu de la campagne, c'est notre responsabilité collective", a déclaré Daniel Cohn-Bendit, essayant ainsi de ne pas faire reposer sur la seule Eva Joly, son échec probable lors du premier tour de la présidentielle.

De son côté, José Bové a reconnu que "le mois de janvier a été un peu compliqué. On ne comprenait pas bien comment était cette campagne. Il y avait besoin de refixer un cadre clair".

Faut-il voir dans cette mobilisation inédite un nouveau départ pour la campagne d'Eva Joly ? s'interroge Les Echos. Rien n'est moins sûr. Le score du premier tour est pourtant un double sujet de préoccupation pour Europe-Ecologie-les-Verts. D'abord financièrement car le coût de la campagne, même si elle ne devait coûter qu'un million d'euros, risque d'être supporté par le seul parti. Ensuite politiquement. Comme l'a rappelé Daniel Cohn-Bendit, "pour EELV, il est fondamental d'avoir un groupe à l'Assemblée". Pour cela, il faut que l'accord électoral sur les législatives passé avec le PS soit maintenu. Or certains socialistes n'attendent qu'une chose :  un score très limité d'EELV au premier tour de la présidentielle par exemple pour le remettre en cause.

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