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Terrorisme, Trump, 2017 : ce qu'il faut retenir des propos de François Hollande à la presse
©Reuters

Florilège

Le président de la République s'est exprimé longuement devant l'Association de la presse présidentielle, et évoqué de nombreux sujets à bâtons rompus.

François Hollande s'est exprimé mardi 2 août devant l'Association de la presse présidentielle. Des déclarations sur de nombreux sujets qui permettent de prendre le pouls de la pensée du chef de l'État. Voici ce qu'il faut en retenir : 

  • Face au terrorisme, François Hollande voit son rôle comme de "protéger les citoyens" tout en préservant l'état de droit. Répondant implicitement à la droite et à Nicolas Sarkozy, le chef de l'État a dit : "Si, à chaque attentat, on dit : 'il faut une loi', mais jusqu'où va-t-on aller ? [...] La démocratie, c'est la grande question par rapport à la question autoritaire. La tentation autoritaire existe et elle peut saisir l'opinion publique." Et "face au terrorisme, la démocratie doit avoir la force nécessaire pour prendre des dispositions" sans remettre en question l'état de droit.
  • Le président a lamenté les "excès" de Donald Trump. Il en a aussi tiré des conséquences politiques : "si les Américains choisissent Trump, ça aura des conséquences, parce que l'élection américaine est une élection mondiale". Y compris pour la campagne pour l'élection présidentielle de 2017 : "Ça peut conduire à une droitisation très forte ou, au contraire, à une correction [...] la campagne américaine indique des thèmes qui se retrouvent ensuite dans la campagne française".
  • François Hollande pense que la gauche peut l'emporter en 2017, si son candidat "dit ce qu'il est possible de faire" contre le terrorisme tout en évitant la "fuite en avant" de la droite. "Etre président de la République, c'est être capable de définir pour le pays une place dans un contexte qui a profondément changé. Ce sera le sujet de l'élection : la place de la France et la capacité de la France à pouvoir porter un modèle, une capacité à pouvoir fédérer, rassembler les Français, mais aussi donner un sens à la construction européenne", a-t-il déclaré selon Le Parisien.
  • Quelques tacles contre les candidats de la droite... Pour lui, Nicolas Sarkozy  est allé "trop vite et trop loin" dans ses critiques du gouvernement après l'attentat de Nice. Et pour Alain Juppé : "Quand vous êtes sur le ni-ni, c'est que vous n'êtes pas toujours très au clair."
  • ... mais également contre Emmanuel Macron. Le président a raillé "les politiques qui n'aiment pas la politique". "La politique, il faut l'aimer, même avec ses médiocrités", car il "n'y a pas de démocratie sans politique".
Lu sur France TV Info

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