Japon : une femme élue à la tête de Tokyo pour la première fois<!-- --> | Atlantico.fr
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Yuriko Koike
Yuriko Koike
©REUTERS : KYODO Kyodo

Grande première

Yuriko Koike, une conservatrice de 64 ans, soutient l'écologie, une plus grande implication des femmes dans la société japonaise...et le nationalisme.

Une petite révolution au pays du Soleil levant. Yuriko Koike est devenue ce dimanche 31 juillet la première femme à accéder au pouvoir à Tokyo, après son élection au poste de gouverneur.  "Je veux regagner la confiance des Tokyoïtes" a immédiatement déclaré l'élue. Cette dernière aura fort à faire à ce sujet-là, rappelant elle-même que les trois derniers gouverneurs ont démissionné à la suite de scandales financiers.

Elue pour quatre ans, cette ancienne ministre de l'Environnement puis de la Défense, candidate conservatrice indépendante âgée de 64 ans, parle couramment l'anglais et l'arabe, se déclare sensible aux questions écologiques et favorable à une plus grande implication des femmes dans la politique japonaise. Sa responsabilité est d'autant plus importante puisque la ville nippone se prépare à accueillir les jeux Olympiques de 2020.

La nouvelle gouverneur de la capitale japonaise est également une farouche nationaliste. Elle soutient la "Société pour la révision des manuels d’histoire", auteure d’ouvrages niant la responsabilité du Japon pendant la seconde guerre mondiale. Le Monde précise qu'elle met également en avant "des visites au controversé sanctuaire Yasukuni, censé abriter, notamment les âmes des criminels de guerre japonais. Ces positionnements, estime le journal, pourraient compliquer son action à l’international.

Lu sur Le Monde

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