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Terrorisme : quand Alain Juppé souhaite clairement afficher sa différence avec Nicolas Sarkozy
©Reuters

Contre-attaque

Lors d'une conférence de presse, le maire de Bordeaux a notamment tenu à afficher son attachement au respect de la Constitution et de l'Etat de droit.

La bataille des primaires connait certes une trêve après les récents événements tragiques en France, mais les volontés de se distinguer ne sont jamais loin. Très peu présent médiatiquement cette semaine pour cause de déplacement en Polynésie, Alain Juppé a clairement décidé de marquer sa différence avec grand rival (toujours pas déclaré) Nicolas Sarkozy.

Pour ce faire, le maire de Bordeaux a notamment tenu à afficher son attachement au respect de la Constitution et de l'Etat de droit, lors d'une conférence de presse. "Pour moi, ce n'est pas une argutie juridique", a-t-il lancé. Un terme qui ne doit rien au hasard : quelques heures après l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray, Nicolas Sarkozy avait déclaré que "les arguties juridiques, les précautions, les prétextes à une action incomplète, ne sont pas admissibles". 

Comme le précise l'Express, le patron des Républicains juge que le respect de l'Etat de droit peut constituer un frein dans la lutte contre le terrorisme puisqu'il ne permet pas, notamment, de placer des personnes fichées S dans un centre de rétention. Une mesure à laquelle il est favorable mais que la loi française n'autorise pas. A l'inverse, selon l'ancien Premier ministre, il n'est pas question de toucher à "l'Etat de droit". 

Par ailleurs, Alain Juppé a demandé à revenir sur la suppression de la double peine pour expulser les étrangers condamnés. Une pique envers son rival, puisque ce dernier en 2003, a introduit des exceptions à la double peine mais sans pour autant la supprimer totalement comme le rappelle le JDD.

L'ancien Premier ministre a ensuite évoqué plusieurs mesures sur Twitter.

Lu sur L'Express

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