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Vidéosurveillance à Nice : complications dans l'histoire de la policière Sandra Bertin
©Capture TF1

Terrorisme

Si Sandra Bertin a bien été en contact avec un tiers lors de la rédaction de son rapport, ce ne serait pas avec la place Beauvau, révèle Europe 1. Par ailleurs, la policière soutiendrait Christian Estrosi, selon Le Parisien.

L'histoire de Sandra Bertin se complique. La fonctionnaire de police, responsable de la vidéosurveillance le soir de l'attentat de Nice, avait accusé le ministère de l'Intérieur, dans un entretien accordé au Journal du dimanche du 24 juillet, de pressions. "J’ai été harcelée pendant une heure, on m’a ordonné de taper des positions spécifiques de la police nationale que je n’ai pas vues à l’écran", a-t-elle déclaré. Le cabinet du ministre, Bernard Cazeneuve, aurait envoyé une personne lui demander "un compte-rendu" devant "bien préciser que l'on voyait aussi la police nationale su rdeux points dans le dispositif de sécurité. [...] Or la police nationale était peut-être là, mais elle ne m'est pas apparue sur les vidéos."

Ce 25 juillet, Europe 1 révèle que la personne à qui Sandra Bertin aurait eu affaire n'était pas un membre du cabinet de Bernard Cazeneuve. "Europe 1 a pu consulter la copie du courriel par lequel elle a transmis son rapport à sa fameuse interlocutrice, ainsi qu'à sa hiérarchie, et si ce courriel a bien été envoyé le 15 juillet, à 17h35, il est adressé à une fonctionnaire de police qui ne fait pas du tout partie du cabinet de Bernard Cazeneuve. Il s’agit en vérité d’une commissaire de police travaillant à l'état-major de la direction centrale de la sécurité publique", écrit la rédaction de la radio. 

Le ministre de l'Intérieur, qui nie tout, a porté plainte contre Sandra Bertin pour diffamation, qui a néanmoins confirmé sa version des faits sur le palteau de France 2 dimanche 24 juillet au soir. A savoir que la version de Sandra Bertin n'est pas forcément contradictoire avec cette révélation, puisque la policière parle d'une personne "envoyé[e]" par le cabinet du ministre, et pas d'un membre du cabinet du ministre. L'avocat de cette dernière, contacté par Europe 1, s'est contenté de déclarer qu'il allait signaler les faits aux procureur de la République et lui laisser le soin de les qualifier. 

En parallèle, Le Parisien révèle que Sandra Bertin a des convictions politiques. Sous un autre patronyme, sur les réseaux sociaux, elle affiche des critiques envers le gouvernement, et son soutien pour Christian Estrosi, ancien maire de Nice et président de la région. 

A LIRE AUSSI : L’attentat de Nice en passe de devenir une affaire d’Etat ?

Lu sur Europe 1

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