Primaire à droite : pour Alain Juppé, l'élargissement de l'UE doit s'arrêter<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Primaire à droite : pour Alain Juppé, l'élargissement de l'UE doit s'arrêter
©

Europe

L'ancien premier ministre a réitéré son opposition à l'entrée de la Turquie dans l'Europe, et a s'est également prononcé contre l'entrée des Balkans.

Il faut stopper l'élargissement de l'Europe, a déclaré Alain Juppé, ancien premier ministre et candidat à la primaire de la droite et du centre pour l'élection présidentielle de 2017 et favori des sondages. Il estime que la Turquie n'a pas sa place dans l'Union européenne, et demande en plus la suppression des négociations avec les pays des Balkans. 

"A mon avis nous devons mettre fin au processus d'élargissement", a-t-il déclaré dans une interview au Frankfurter Allgemeine Zeitung, le grand quotidien allemand de centre droit. "La Turquie n'a pas sa place dans l'UE. [...] Et même pour les pays des Balkans, il est préférable, compte tenu de la faiblesse de l'UE en ce moment, de suspendre le processus d'adhésion. Nous ne pouvons pas bâtir un nouvel étage dans une maison dont les fondements sont devenus fragiles."

Les négociations d'adhésion avec Ankara ont commencé en 2005. Le processus d'adhésion semble se détricoter des deux côtés. Si les diverses crises européennes ont réduit le soutien politique en Europe pour une adhésion de la Turquie, le pays semble également s'éloigner de l'Europe. Reccep Tayyip Erdogan, président de la Turquie, a récemment évoqué l'idée de rétablir la peine de mort, ce qui est incompatible avec l'appartenance à l'Union européenne. 

Cette position sur la Turquie n'est pas nouvelle pour Alain Juppé. Dans un entretien au Figaro en 2009, il précisait que son opposition à la Turquie dans l'Europe "n'obéit pas à des motifs religieux ou culturels."

A LIRE AUSSI : Alerte à la baisse sur les sondages Juppé : pourquoi son entourage ne s'inquiète pas (mais prépare quand même la contre-attaque)

Source AFP/Boursorama

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !