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Le "cerveau" des attentats du 13 novembre identifié par la DGSE
©Reuters

Potius sero, quam nunquam

C'est ce que la Direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE) a confirmé à la commission d'enquête sur les attentats de 2015 le 12 juillet, par la voix de son directeur.

Ce n'était pas Abdelhamid Abaaoud. Le terroriste, tombé sous les balles du Raid lors de l'assaut de Saint-Denis le 18 novembre 2015, n'était que le coordinateur des commandos djihadistes qui ont attaqué la capitale le soir du 13 novembre 2015.

Désormais, les services Française savent qui est à l'origine des attentats coordonnées qui ont fait 130 morts et de 413 blessés selon le bilan officiel.

"Nous connaissons le commanditaire mais je resterai discret sur ce point", a déclaré Bernard Bajolet, directeur de la DGSE dans le huis clos de la commission d’enquête parlementaire du 24 mai dernier sur les attentats de 2015, rendue publique le 12 juillet.

Abdelhamid Abaaoud avait bien un chef, avec qui il était régulièrement en contact téléphonique. Des écoutes, révélées lors du procès de la cellule djihadiste de Verviers (Belgique) du juillet, allaient déjà dans ce sens.

Abaaoud était traqué par les services secrets Français depuis "janvier 2005" a confirmé par ailleurs M. Bajolet lors de son audition à huis clos à la Commission d'enquête. Malgré le fait que la DGSE avait tout mis en œuvre pour procéder à son arrestation : "moyens humains, techniques et coopération avec les partenaires", allant jusqu'à la piste d'une "planque" éventuelle du côté d'Athènes (Grèce), les services d'espionnage Français n'ont jamais pu procéder à sa capture.

Lire aussi : Attentats de Paris et de Bruxelles : les infos qui vous manquent

Il s'agit bien d'un "un échec du renseignement extérieur" de ce côté-là, approuve Bernard Bajolet. Les attentats parisiens "ont été planifiés à l'extérieur de nos frontières et organisés en Belgique, c'est-à-dire dans l'aire de compétence de la DGSE", a-t-il reconnu devant la commission d'enquête, rappelant toutefois le travail accompli par son département : "Depuis janvier 2013, mon service a contribué à (…) la conduite de 69 opérations d'entrave à la menace terroriste: 12 ont permis d'éviter des attentats contre des intérêts français à l'étranger, six des projets d'attentats susceptibles de frapper des intérêts occidentaux".

On ignore pour le moment si l'identification du réel commanditaire des attentats de Paris et Saint-Denis concerne une personne vivante, pas plus que les intentions de la DGSE à son sujet.

Lire aussi : Attentats de Paris, le rapport parlementaire à lire avant même sa publication en France

Lu sur Le Parisien

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