Hacker professionnel à louer<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Consommation
Hacker professionnel
à louer
©

Offre de services

De plus en plus de hackers proposent leurs services pour pirater des sites et récupérer des données personnelles.

Les hackers se vendent sur la Toile. Depuis quelques années, ils seraient de plus en plus nombreux à offrir leurs services via des sites internet. Mikko Hyppönen, de la société de sécurité informatique F-Secure Corp, l’affirme aussi : "il n’est pas difficile de trouver des hackers". Ainsi plusieurs sites comme hiretohack.com, proposent toute une gamme de services en ligne, parmi lesquelles le "crackage" des mots de passe de n’importe quelle boite mail en moins de 48 heures. Le tarif de base est de 150 dollars et peut augmenter en fonction de la difficulté du mot de passe, du délai et du type de boite mail.

Un milliardaire koweïtien, Bassam Alghanim, en a fait les frais. En procès avec son frère, celui-ci avait engagé des hackers chinois pour pirater sa boite mail et mettre en ligne des documents personnels. Coût de l’opération : 400 dollars.

Mischel Kwon, l’ancienne patronne de l’US Computer Emergency Readiness Team estime ces organisations sont parfois composées d’une ou deux personnes mais constituent parfois de véritable groupes de "crime organisé".

En décembre dernier, le Wall Street Journal avait déjà pointé la croissance du hacking professionnel. Des hackers chinois avaient réussi à accéder au site de la Chambre de commerce américaine. Un mois plus tôt la société EDF avait été condamnée pour espionnage informatique envers Greenpeace.

Les hackers chinois seraient les hackers les plus présents sur le terrain de l’espionnage informatique. Dans un rapport d’octobre dernier, le Bureau américain de contre-espionnage faisait état de nombreuses tentatives de piratage venant de différents pays mais dont les hackers étaient basés en Chine.

Les victimes de piratage sont en général réticentes à porter plainte pour préserver leur réputation.

Lu sur le Wall Street Journal

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !