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Loi Travail : "Je ne voterai pas une motion de censure de gauche", affirme Benoist Apparu
©Capture RTL

49.3

Au micro d'RTL ce lundi matin, le maire de Châlons-en-Champagne a réaffirmé son soutien envers Alain Juppé face à Nicolas Sarkozy en vue des futures primaires de la droite.

Au sujet d'Alain Juppé, le député Les Républicains a rappelé le score de 61% dans les sondages de son candidat favori pour les primaires de la droite prévues après l'été, indiquant que M. Juppé était "beaucoup plus intéressé par la politique que par la campagne", sur les ondes d'RTL le 4 juillet.

"Il me semble qu'en 2017, les Français voudront celui ou celle qui répondra à leurs attentes. Ils veulent du sérieux, ils ne croient plus en la démagogie", a ajouté Benoist Apparu.

Alors que Nicolas Sarkozy n'a pas encore annoncé de candidature officielle à la primaire de la droite, le député de la Marne a estimé que le chef des Républicains le serait, mais qu'il était encore trop tôt pour se prononcer : "oui il est candidat. Sur le plan juridique, NS a encore jusqu'au 25 août pour démissionner de ses fonctions (à la tête des "Républicains", ndlr). Attendons le 25 août, sans précipitation.", a-t-il déclaré.

Au sujet de la loi Travail, qui doit être débattue une nouvelle fois au Sénat le 18 juillet prochain, où le texte devrait être à nouveau entièrement remanié, l'Assemblée nationale, qui a constitutionnellement le dernier mot, devrait enfin procéder à sa lecture définitive le 20 juillet.

Interrogé pour savoir s'il voterait une éventuelle motion de censure, c'est non pour M. Apparu : "Non, je ne la voterais pas. Ce serait un mélange des genres et des rôles qui ne serait pas souhaitable avec l'extrême-gauche et les frondeurs socialistes. Le 49.3 est un moyen légitime, inutile de rajouter à la crise politique que traverse le pays.", a-t-il expliqué sur la radio nationale.

Enfin, le premier Secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis souhaite reporter voire supprimer les universités d'été de son parti à Nantes cet été pour des raisons de sécurité. Benoist Apparu estime qu'il a raison : "Oui, s'il y a risque", annonce-t-il. Et il ajoute : "A côté de Notre Dame des Landes, on va avoir des casseurs. La question c'est de savoir comment en est-on arrivés là", se demande M. Apparu sur RTL ce lundi.

Lire aussi : Crise de légitimité : le sondage choc qui va doucher les espoirs de tous ceux qui pensaient que les primaires seraient une machine à produire des candidats incontestés

Entendu sur RTL

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