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Nicolas Sarkozy : "Le Brexit n’est pas une surprise pour moi, je l’avais dit en 2011 à David Cameron"
©REUTERS/Francois Lenoir

London leaving

Le patron des Républicains était présent à Londres ce mercredi pour rendre visite à la communauté française expatriée.

En visite express à Londres mercredi 29 juin au soir, Nicolas Sarkozy est venu rendre viiste à la nombreuse communauté française de la capitale. Au Millenium Gloucester Hotel, ils étaient environ un millier à venir écouter l’ancien président de la République. 

Ce dernier a déclaré qu’il avait prévenu le Premier ministre anglais de la dangerosité du référendum sur la sortie de l’UE. "Le Brexit n’est pas une surprise pour moi car je l’avais dit en 2011 à David Cameron : "Ne fais pas ça, ce référendum tu ne peux que le perdre !". Pour autant, comme beaucoup de responsables européens, lui aussi veut une sortie rapide. "On ne peut pas dire qu’on ne veut plus d’Europe et qu’on veut rester encore un petit peu. On ne peut pas être un pied dedans et un pied dehors. Il y a eu 74% de participation et 17 millions d'électeurs. Ils ont choisi de quitter l'Europe. On ne peut pas revenir en arrière!".

Le patron des Républicains souhaite rapidement tourner la page François Hollande. "Dans dix mois, ça doit être à nous d’agir. Quand François Hollande dit qu’il est triste, on peut lui donner un mouchoir mais ce n’est pas ça qu’on attend". Il se méfie également du manque de réaction des institutions européennes. "Ils sont très forts à Bruxelles pour ça ! Non, ce n’est pas une petite crise ! On ne peut pas continuer comme avant" Mais il entrouvre la porte à un retour de Londres dans le giron européen : "On pourra un jour prochain récupérer le Royaume Uni".

Nicolas Sarkozy a évoque de nouveau l'idée d'un nouveau Schengen et de revoir les compétences européennes. Selon Le Figaro, il souhaite que le couple franco-allemand prenne encore plus d’importance. En attendant "l'élection d'un président stable de l'Euro", il estime que la présidence tournante devait être partagée "entre la France et l'Allemagne, parce qu'elles représentent la moitié de l'activité économique de la zone euro" quitte à se "fâcher avec les petits pays!".

Lu sur Paris Match

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