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Brexit, baisse d'impôts, loi Travail et critiques de la droite : ce qu’il faut retenir de l'entretien de François Hollande aux Echos
©REUTERS / Enrique Marcarian

Lui président candidat

Lors d'une interview au journal économique, le chef de l'Etat a endossé ses habits de futur candidat à la présidentielle 2017.

Dans un long entretien accordé au journal Les Échos ce jeudi 30 juin, le président François Hollande se pose quasiment en candidat en campagne : très critique envers la droite et rassurant envers son aile gauche. Très optimiste sur le plan économique le locataire de l’Elysée estime qu’il y a « bien une reprise en France et un début d'inversion de la courbe du chômage, c'est un fait indiscutable ».

  • Le chef de l’Etat a notamment évoqué une nouvelle baisse d'impôt en 2017 pour les classes moyennes. Cette initiative serait cependant conditionnée à une conjoncture favorable "Si, malgré le Brexit, la croissance était de 1,7% en 2017, ce geste fiscal, qui ne pourrait être supérieur à 2 milliards d'euros, viendrait s'ajouter aux allégements accordés depuis 2014 et qui ont d'ores et déjà concerné 12 millions de contribuables". Le président n’en fait pas mystère, ce geste fiscal est clairement en direction « des classes moyennes".

  • Dans une actualité fortement marquée par le Brexit, le chef de l’Etat a coupé court à l’idée d’un référendum. Pourquoi organiser un tel tumulte et une telle confrontation, si ce n'est pour quitter l'Union européenne ? Les mensonges, les simplifications, les outrances et même les violences que l'on a constatées pendant la campagne référendaire au Royaume-Uni ne suffisent donc pas à ces apprentis sorciers ? Il ne s'agit évidemment pas de se méfier du peuple. Mais le rendez-vous démocratique sur l'Europe, il aura lieu en France lors de la prochaine présidentielle".

  • Pas d’assouplissement mais un apaisement avec la CGT. Le très controversé article 2 de la loi travail "sera maintenu dans sa rédaction actuelle", assure-t-il. François Hollande menance à nouveau d’utiliser le 49.3 si besoin devant l'Assemblée. En revanche, contrairement à Manuel Valls qui avait pointé la responsabilité de la CGT dans les violences en marge des cortèges, il estime que cette dernière "n'est pas responsable des violences, elle en a même été la victime".

  • Les candidats à la primaire de la droite en prennent pour leur grade. François Hollande voit dans cette primaire "beaucoup d'inconséquence et peu de justice". "Les programmes des candidats à la primaire, c'est plus de dépenses dans tous les domaines et moins d'impôts dans tous les autres. C'est sur d'autres sujets que se fait la différence, essentiellement sur l'Europe et sur l'identité nationale, mais pour le reste, c'est, si je puis dire, un fonds commun de mauvais placement"..

Lu sur Les Echos

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