Provocation
Brexit : "Vous m'avez tous ri au nez, riez-vous encore aujourd'hui ?" lance Nigel Farage au Parlement européen
Les députés européens se réunissaient ce mardi à Bruxelles pour évoquer la sortie des Britanniques et réclamer l'activation "immédiate" de l'article 50. De son côté, Angela Merkel a prévenu qu'il n'y aura pas de Brexit "à la carte."
L'émotion était palpable, ce mardi matin, au Parlement européen. Les eurodéputés se réunissaient en séance plénière pour évoquer, pour la première fois, le tremblement terre nommé Brexit. Mouton noir de l'Assemblée, Nigel Farage, l'eurosceptique britannique du parti Ukip, a pris la parole sous les huées de ses collègues. "Vous m'avez tous ri au nez il y a 17 ans quand je suis arrivé, riez-vous encore aujourd'hui ?" a-t-il lancé. S'il fait partie de ceux qui réclame un départ rapide, il voudrait toutefois qu'un nouveau statut soit rapidement accordé au Royaume-Uni.
De son côté, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a demandé aux Britanniques de "clarifier le plus rapidement possible la situation (…) "Je demande une clarification, non pas immédiate car le système britannique est plus complexe qu'on ne le pensait" souligne-t-il, précisant qu'il avait "interdit aux commissaires de discuter avec les représentants britanniques. No notification, no négociation."
A Berlin, c'est Angela Merkel qui s'est exprimée et a finalement rejoint la position de Paris et Rome sur un départ rapide du Royaume-Uni. "L'UE est assez forte pour surmonter le départ de la Grande-Bretagne, elle est assez forte pour continuer à aller de l'avant même à 27 membres", a-t-elle expliqué, soulignant qu'il n'y aura pas de Brexit "à la carte (…) Celui qui sort de la famille ne peut pas s'attendre à ce que tous ses devoirs disparaissent et que ses privilèges soient maintenus."
#Merkel sur #Brexit : discours sans grande émotion, chancelière tente d'afficher ligne dure, fin de son discours : "l'UE forte sans R-U" 3/3
— Julian Schorpp (@julianschorpp) 28 juin 2016
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