Euro 2016 : risques de disqualification pour la Russie et l'Angleterre<!-- --> | Atlantico.fr
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Euro 2016 de football, match du groupe B – Angleterre - Russie – à Marseille le 11 juin 2016. Des supporters rivaux des deux équipes se bagarrent sur le vieux port de Marseille avant le match.
Euro 2016 de football, match du groupe B – Angleterre - Russie – à Marseille le 11 juin 2016. Des supporters rivaux des deux équipes se bagarrent sur le vieux port de Marseille avant le match.
©REUTERS/Jean-Paul Pelissier

Hooligan, supporter, fan…

C'est la menace qui plane sur les deux équipes, formulée par l'Union européenne de Football-Association (UEFA) ce dimanche après les violences entre supporters russes et anglais à Marseille samedi dernier.

Des violences intenses entre hooligans russes et anglais sur le Vieux-Port qui ont fait 35 blessés avant le match de poule de Angleterre-Russie samedi dernier à Marseille, puis des échauffourées dans le stade à la fin du match après un score nul (1-1).

L'Euro 2016, déjà terni par les mouvements sociaux en France, n'avait pas besoin de ces évènements. L'UEFA, organisatrice du tournoi a donc prévenu l'Angleterre et la Russie d'une "éventuelle disqualification si de telles violences devaient se reproduire".

Une mise en garde prise "avec le plus grand sérieux" par la Fédération de football anglaise (FA), par la voix de son directeur général, Martin Glenn.

Côté russe, l'équipe nationale écope en sus d'une procédure disciplinaire ouverte suite à une charge de ses supporters dans le stade Vélodrome, juste après que leur équipe, menée 1 à 0 pendant le match, n'égalise le score juste avant le coup de sifflet final.

Les hooligans russes sont décrits comme "très organisés" par rapport à leurs homologues anglais, hooligans "de circonstance", par un spécialiste des dérives sportives russes dans les colonnes de L'Equipe le 12 juin, même si le mot "hooligan" a été créé en Grande-Bretagne.

L'un de ces supporters extrêmes a fait l'aller-retour Moscou-Marseille en moins de 48h, et a témoigné auprès de l'AFP. L'homme, père de deux enfants et responsable de relations publiques dans une entreprise déclare sans sourciller : "Nous sommes venus démontrer que les Anglais sont des fillettes (...) Perdre contre eux revient à perdre notre honneur", a-t-il témoigné.

"J'ai vu les principales bagarres et j'y ai participé dans une certaine mesure", explique-t-il. "Je me suis battu contre des mecs tatoués de 40 à 50 ans." "On est tous venus pour ça. Le jour du match, tous les Russes ont pris l'avion (pour la France), il y avait environ 150 gars, les plus costauds", raconte-t-il, estimant le nombre total d'hooligans russes à 500 ou 600.

Au total depuis l'ouvertue de l'Euro 2016, les autorités françaises ont procédé à 116 interpellations pour violences, qui ont donné lieu à 63 gardes à vue, trois expulsions du territoire et cinq interdictions d'entrée sur le sol français, selon des chiffres du ministère de l'Intérieur communiqués dimanche soir.

Lire aussi : L’autre Euro 2016 : qui soutient qui en Europe quand son équipe nationale n’est plus en lice (et ce que ça nous dit des affinités et divergences actuelles au sein de l’Union) ?

Lu sur Le Point

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