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Contrôleurs aériens : travailler moins, pour gagner plus !
©Allociné

Enveloppe

Le ministre des Transports Alain Vidalies a accordé ce mardi une augmentation de salaire de plus de 5% aux aiguilleurs du ciel afin qu'ils renoncent à la grève.

Une façon d'acheter la paix sociale, à l'aube d'un débrayage initialement prévu par les contrôleurs aériens en France du 3 au 6 juin.

5,6% d'augmentation sur leurs émoluments, c'est ce qu'Alain Vidalies, ministre des Transports a accordé aux aiguilleurs du ciel le 7 juin, a annoncé dans un communiqué à ses adhérents le SNCTA, Syndicat National des Contrôleurs du Trafic Aérien.

En parallèle, Les recrutements devraient se poursuivre, plus de deux promotions d'ingénieurs contrôleurs de la navigation aérienne (ICNA) devraient venir grossir les rangs du personnel des aiguilleurs du ciel.

Par ailleurs, des tours de contrôle devraient fermer un peu partout dans le Nord-Ouest de la France, notamment à Calais, au Mans, à Vannes ou encore à Merville. Ce qui signifie moins de travail pour plus de postes, assortis de salaires plus confortables. Travailler moins, en gagnant plus, un salaire moyen déjà aux alentours de 5000 euros mensuels pour les aiguilleurs.

Dans les centres de contrôle aérien, le salarié lambda est censé en outre s'acquitter de 168 heures de travail mensuelles. Un quota que les contrôleurs n'effectuent qu'à 50% en raison d'un système de jours de repos, ce qui vaut souvent l'ire de la Cour des comptes.

Pour financer cette enveloppe charitable, le ministère des Transports n'aura toutefois pas recours aux deniers publics. Enfin, pas tout à fait.

Tout d'abord, Alain Vidalies va puiser dans les fonds venant du budget annexe de l'aviation civile, qui regroupe les contributions des compagnies aériennes pour financer les équipements du contrôle aérien. Le ministre devrait aussi récupérer 27 millions d'euros sur la taxe de l'aviation civile, habituellement "redirigée" jusqu'à l'an dernier vers le budget de l'État.

Le reste devrait provenir des diverses redevances de survol payées par les compagnies, incluses dans le prix des billets d'avion.

Entre temps, la France devra rattraper son retard par rapport aux autres pays européens qui proposent de naviguer sous un ciel "unique", défait des contraintes de régions et sous-régions en vigueur dans l'hexagone.

Lire aussi : Ce n'est pas que vous : voler en avion est mauvais pour notre corps, et la science nous explique pourquoi (et que faire)

Lu sur Le Point

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