Risque évité
Royaume-Uni : cet énorme stock d'armes qui aurait pu provoquer "un carnage"
Des britanniques ont introduit 31 armes, achetées chez le fournisseur slovaque qui avait armé les frères Kouachi.
Les images font froid dans le dos : des kalachnikovs, des pistolets automatiques et plus d'un millier de balles… La saisie opérée dans un bateau, en août dernier, est un record au Royaume-Uni. Harry Shilling, 26 ans, et ses complices sont actuellement jugés pour avoir importé ces armes depuis la Slovaquie, auprès du même fournisseur que les frères Kouachi et d'Amedy Coulibaly. "Les accusés avaient l'intention d'utiliser ces armes, ainsi que leurs munitions" rappelle le procureur lors de leur procès. Ces armes meurtrières étaient capables de déclencher un carnage à une échelle terrifiante."
Mais les suspects n'avaient probablement pas l'intention de les utiliser mais plutôt de les vendre. Achetée sur place pour 50 euros, chacune d'entre elle peut se revendre plus de 300 000 euros à des criminels, voire des terroristes. Les armes automatiques auraient ainsi pu être utilisées pour des attaques massives, "comme à Paris" a précisé le procureur.
Les armes avaient transité par la France et étaient parties par bateau depuis Boulogne-sur-Mer. Dans le contexte de terrorisme, les peines s'annoncent lourdes pour les prévenus. Le juge a ainsi évoqué "la prison à vie." Les anciennes armes du bloc communistes et celles utilisées lors des guerres dans les Balkans sont largement utilisées dans les milieux criminels et terroristes.
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