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Manuel Valls : "Mon rôle n’est pas de suivre les sondages"
©Reuters

Heureusement...

Dans une interview pour la presse régionale, Le Premier ministre s'est déclaré "lucide" sur sa mauvaise popularité. "Mais rien n’est joué."

Dire, redire et encore le dire. Depuis plusieurs mois, le gouvernement assène son message sur la Loi Travail. "L’enjeu de cette loi Travail, c’est la décentralisation du dialogue social au plus près du terrain, c’est créer des emplois, et donner plus de droits aux salariés. C’est cela le social réformisme, que ce gouvernement assume pleinement" a ainsi indiqué Manuel Valls aux quotidiens régionaux du groupe Ebra. "Je ne me bats pas pour une posture, pour un camp ou pour faire seulement acte d’autorité mais pour une conviction qui sert l’intérêt général. Cela vient de loin. C’est une filiation rocardienne, je la revendique."

Le Premier ministre a ainsi réaffirmé sa position, face aux blocages. "Si nous cédions à la CGT, il ne serait plus possible de réformer la France" souligne-t-il. Sur la question des grèves à la SNCF, il s'est montré intransigeant : "leur poursuite n'est pas compréhensible. A la SNCF et dans le transport ferroviaire, les partenaires sociaux ont sur la table un projet qui garantit un haut niveau de protection des salariés."

Conscient qu'une grande partie des Français rejette la loi Travail, Manuel Valls reste droit dans ses bottes. "Il y a eu, comme je l’ai reconnu, des erreurs dans la présentation du texte, qui expliquent peut-être l’opposition actuelle d’une majorité de français, selon les sondages" avance-t-il. "Mais mon rôle n’est pas de suivre les sondages, il est de faire des réformes dans l’intérêt du pays." Il s'est d'ailleurs montré "lucide" sur la mauvaise popularité de l'exécutif. "Mais rien n’est joué, car bientôt viendra le temps du bilan et des projets."

Enfin, le Premier ministre s'est exprimé sur les propos de Karim Benzema. "L’équipe de France est là pour transcender les origines sociales et géographiques", insiste-il. "Je suis choqué que certains en fassent un combat identitaire. L’amertume, les critiques, les polémiques n’ont pas leur place et n’ont aucun sens dans ce moment-là. On doit tous être rassemblés derrière les Bleus. Et ils peuvent gagner l’Euro ! Les footballeurs sont des gens très jeunes à qui, c’est vrai, on demande beaucoup. Mais ils ont un devoir d’exemplarité parce qu’ils portent le maillot bleu."

Lu sur Le Parisien

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