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Le FMI se fracture autour du "néolibéralisme"
©REUTERS/Yuri Gripas

Prise de conscience ?

Dans un article, trois éminent économistes du fonds critiquent les politiques économies actuelles qui dominent pourtant le monde entier.

Le Fonds monétaire international est-il en train de virer sa cuti ? Dans un article publié sur le site internet du FMI, trois de ses chercheurs s'en prennent directement aux politiques "néolibérales", appliquées dans la plupart des pays. Le FMI a pourtant longtemps été le symbole de ces politiques de rigueur budgétaire et de liberté très large pour les marchés. Reconnaissant que le libéralisme "a sauvé des millions de personnes de la pauvreté", les auteurs pointent néanmoins plusieurs points problématiques, notamment l'augmentation des inégalités dans le monde.

Ce discours, plutôt présent chez les économistes de gauche, est une nouveauté au FMI même si l'institution s'est montrée moins intransigeante ces derniers mois, par exemple sur le dossier grec : alors que l'Allemagne refuse tout allégement de la dette, Christine Lagarde en a fait une priorité.

Comme le rappelle le Financial Times, cet article montre davantage les débats houleux aux FMI qu'une prise de position de l'agence. D'ailleurs, l'utilisation du terme "néolibéralisme" est une forme de provocation, car il est majoritairement utilisé par ceux qui le critiquent. Jonathan Ostry, un des auteurs, explique d'ailleurs que l'article ne reflète pas l'avis général au FMI, "mais les choses changent doucement." L'article a beaucoup fait réagir le milieu des économistes, certains félicitant cette prise de position et d'autres la critiquant.  

Lu sur le Financial Times

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