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Terrorisme, migrants, économie, un programme chargé à l'ouverture du G7
Les chefs d'Etat des puissances américaines et européennes entament ce jeudi leurs discussions afin de relever les défis posés à l’économie mondiale.
Obama, Hollande et consorts: les dirigeants du G7 au sanctuaire d'Ise, lieu sacré du Japon htp://u.afp.com/ZbyC #AFPpic.twitter.com/JfXKk0tD1o
— Anne Béade (@abeade1) 26 mai 2016
Jeudi 26 mai à Ise Shima (Japon) s'ouvre le sommet du G7, entre les dirigeants des Etats-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, d'Italie, de l'Allemagne, du Canada et du Japon.
A l'ordre du jour, un agenda qui pèse lourd. De la croissance mondiale morose à la question terroriste, en passant par la crise des migrants en Europe, ce sont des sujets déterminants sur lesquels les gouvernements devront statuer pour choisir un cap stratégique.
Avant de plancher sur ces enjeux épineux, les chefs d'Etat ou de gouvernement ont tout d'abord visité le sanctuaire shintoïste Ise-Jingu, lieu sacré censé incarner "l'âme de l'archipel".
Les discussions seront suivies vendredi par une visite historique de Barack Obama à Hiroshima, premier endroit au monde bombardé par l'arme atomique à l'occasion d'une guerre. A l'été 1945, les Etats-Unis avaient lancé deux bombes atomiques sur le Japon, à Hiroshima et Nagasaki. Une visite tendue, alors que le président Obama a déjà annoncé qu'il ne s'excuserait pasau nom des Etats-Unis.
Il y ab quelques jours, les ministres des Finances et gouverneurs de banques centrales des sept à s'étaient réunis à Sendai (nord-est du Japon), mettant en exergue une croissance mondiale en demi-teinte, et faisant de l'économie mondiale le thème principal de ce sommet, a confirmé Shinzo Abe, le Premier ministre du Japon.
Sur ce sujet, quelques discordes sont à attendre. En effet, Le Japon et l'Italie plaident pour une hausse des dépenses budgétaires alors que l'Allemagne leur préfère les réformes, à l'instar du Royaume-Uni, en plein débat sur le "Brexit", dont le référendum sur une possible sortie de l'Union européenne est prévue dans un mois.
Des mesures de sécurité exceptionnelles ont été mises en place, sur fond de menace terroriste, autre sujet de débat pour le G7, à l'initiative de la France.
Ainsi le G7 planchera-t-il à l'initiative de Paris sur "la préservation du patrimoine culturel face aux agressions terroristes" après les destructions des trésors de Tombouctou, du musée de Mossoul, des vestiges de la cité de Nimrud ou des temples de Palmyre, selon la délégation française.
Alors que l'Europe est confrontée à sa plus grave crise migratoire depuis la Seconde guerre mondiale, les migrations et les réfugiés figurent aussi au menu des pourparlers voulus par l'Allemagne.
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