Zone euro
Mario Monti vient-il de lâcher une bombe politique dans une petite phrase?
Ou comment l'emploi d'un terme peut provoquer un sacré buzz
Ce jeudi à l’École d’Économie de Londres, le Premier ministre italien Mario Monti a de nouveau déclaré espérer l'instauration de limites budgétaires dans les écarts entre les taux des pays de la zone euro pour limiter le "spread" ( différence entre les taux d'intérêt s'appliquant aux États pour le financement de leur dette).
L'emploi du terme "cap", en français 'imposer une limite budgétaire", a provoqué quelques remous. Car le Premier ministre n'a pas réellement explicité son idée. En effet, rien n'est dit sur la mise en application d'une telle mesure. La puissance publique devra-t-elle intervenir pour imposer cette limite ? Et si une telle mesure venait à être instaurée, les États qui bénéficient des meilleurs taux d'emprunt ne seront-ils pas les premiers à en subir les conséquences ?
"Ce que l'Italie a besoin est d'une "gouvernance efficace de l'euro zone capable d'éliminer le risque que les marchés associent aujourd'hui à la zone euro, en voyant l'écart entre les taux accordés à l'Italie et ceux de l'Allemagne", a ajouté Mario Monti.
Berlin bénéficie aujourd'hui des meilleurs taux d'emprunt. Et hier, Mario Monti,a exhorté l'Allemagne à comprendre qu'il est "dans son propre intérêt" de contribuer à réduire les taux d'emprunt de l'Italie et d'autres pays fortement endettés.
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