Primaires : Montebourg qualifie sa candidature "d'hypothèse réaliste"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Primaires : Montebourg qualifie sa candidature "d'hypothèse réaliste"
©Reuters

Arnaud la Fronde

S'il n'y a pas de primaire à gauche, l'ancien ministre fera "usage de [sa] liberté", assure-t-il dans un entretien au Parisien.

Arnaud Montebourg l'assure : il sera présent dans la course à la présidentielle. Lui qui avait rejoint la vie d'entreprise, il y a deux ans, explique dans un entretien publié ce dimanche dans le Parisien qu'il reste "un citoyen engagé". "Comme tous les Français je n'accepte guère le cours des choses. Peut-on rester passif lorsqu'on sait qu'on peut faire quelque chose pour contribuer à sortir son pays de la difficulté ? C'est pourquoi j'ai décidé de m'atteler à bâtir avec tous les Français qui le souhaitent un projet alternatif", déclare-t-il.

Interrogé sur sa candidature à la primaire de la gauche, il répond : "Il est prématuré pour moi de prendre une telle décision. Mais c'est une hypothèse réaliste." En tout état de cause, s'il n'y avait pas de primaire, "il est évident que je ferai usage de ma liberté", précise l'ancien ministre du Redressement productif, qui a mis samedi en ligne un site internet baptisé "Le Projet France". Pour lui, "la primaire est indispensable : c'est l'outil de l'unité. Sans primaire, l'élimination de la gauche dès le premier tour est garantie et programmée." 

Dans cet entretien, Arnaud Montebourg étrille François Hollande. Pour lui, le "ça va mieux" du président "navigue entre slogan publicitaire et déni de réalité. C'est une sorte d'autosatisfaction technocratique, derrière laquelle se cache la réalité de l'appauvrissement des Français."

"Les Français ont voté en 2012 pour le programme de la gauche française et ils voient se réaliser l'application du programme de la droite allemande. Le système oligarchique réduit à néant les alternances. Il va falloir s'y attaquer courageusement", proclame le frondeur.

Lu dans Le Parisien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !