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Politique : disparition du groupe Verts à l'Assemblée nationale
©Reuters

Espèce en voie de disparition

A l’Assemblée nationale, trois députés écologistes ont récemment rejoint le groupe socialiste. Le parti réduit à 9 membres ne peut donc plus former un groupe parlementaire.

Trois députés pro-gouvernementaux écologistes ont fait alliance avec le groupe socialiste de l’Assemblée nationale. Dans les termes, pour qu’un groupe soit légitime, il faut un minimum de 15 membres. Après ce départ, le parti n’en compte que 9 et va donc être naturellement dissous. Les députés, François de Rugy, Eric Alauzet, Christophe Cavard, Francois-Michel Lambert, Véronique Massonnau et Paul Molacont, qui ont rejoint le groupe socialiste, dénoncent notamment une "dérive sectaire" au sein d’Europe écologie-les Verts.

Véronique Massonneau devient vice-présidente du nouveau groupe et précise que la mouvance écologiste au sein du groupe restera "libre de ses positions."

A la suite de cette décision, Francois de Rugy, le député de Loire-Atlantique a déclaré jeudi 19 mai sur LCP que "le groupe écologiste ne peut exister à l'Assemblée nationale que si les différentes sensibilités sont respectées". "Le fait qu'il y ait une coprésidence, c'était quelque chose qui faisait partie de cet acte fondateur en 2012 auquel nous sommes attachés. S'il n'y en a plus, je ne vois pas comment il pourrait continuer à y avoir un groupe écologiste dans ces conditions".

Les dissenssions entre les membres pro- et anti-gouvernement au sein du groupe écologiste n'avaient fait que s'aggraver depuis le départ de Cécile Duflot et Pascal Canfin du gouvernement. Les pro-gouvernement voulaient qu'un co-président du groupe respectant leur tendance soit nommé aux côtés de Cécile Duflot. 

Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, a évidemment salué ce ralliement sur Twitter : "Bienvenue aux écologistes dans le groupe pluriel social écologiste. Manifestement une belle alliance!"

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Lu sur les Echos

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